Chelsea dans un fauteuil ?
Cela pourrait être une simple formalité. Deux buts d'avance avant de recevoir lors du match retour, huit années de présence ininterrompues en 8e de finale de la Ligue des Champions face à des novices, Chelsea a tous les atouts en main pour se défaire aisément du FC Copenhague. Malgré le succès sur Manchester United au début du mois, l'équipe anglaise se trouve toujours loin du leader pour espérer s'emparer de la couronne du royaume en fin de saison. Eliminés de la Cup au 4e tour, de la Coupe de la Ligue au 3e tour, les Blues conservent leur dernier espoir de grand titre avec cette Ligue des Champions. C'est dire la pression qui s'exerce notamment sur les épaules de Carlo Ancelotti, qui sait que l'arrivée notamment de Torres (50 millions d'euros) l'oblige à décrocher quelque chose cette saison. Un transfert qui a relégué, après quelques essai infructueux à trois, Dider Drogba sur le banc au profit du seul duo Torres-Anelka. A quelques jours d'un match très important contre Manchester City, le technicien italien pourrait être tenté de ne pas lancer toutes ses forces dans la bataille, mais il aura également à coeur d'éviter toute mauvaise surprise. C'est pour cela que l'Ivoirien, qui "a changé le match" selon Ancelotti lorsqu'il était entré en jeu contre MU, pourrait bien se voir offrir l'occasion de se relancer. Sa crise de malaria à l'automne et la concurrence expliquent le fait qu'il n'ait marqué que 10 buts cette saison en Premier League, contre 29 la saison dernier.
Bien décidés à enfin s'emparer d'un trophée qui échappe à Roman Abramovitch depuis sa prise de commandes, les joueurs de Chelsea doivent néanmoins se méfier d'une formation danoise qui avait posé bien des problèmes à Barcelone en poule, en quête de revanche. "On voyait bien que sur le papier, ils avaient de meilleurs joueurs que nous, mais on n'a pas non plus été aussi performants qu'on l'aurait voulu", regrettait ainsi William Kvist, le capitaine. Et de reconnaitre que "nos chances sont limitées" à Londres. Première équipe danoise à s'être hissée en 8e de la Ligue des Champions, Copenhague garde les pieds sur terre: "Il faut être réaliste, on a une véritable montagne à gravir", souligne Oscar Wendt, le latéral gauche.
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