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Un doublé pour Lewandowski, une large victoire pour le Bayern, le 1er but pour Augustin avec Leipzig

Annoncé sur les tablettes de quelques gros clubs durant le Mercato, Robert Lewandowski est resté au Bayern, et le club s'en réjouit. Lors de la 4e journée de Bundesliga, l'attaquant polonais s'est fendu d'un doublé, en forme de belle réaction. Il a ainsi contribué au large succès de l'équipe bavaroise sur Mayence (4-0), au terme d'un match de qualité. L'équipe de Carlo Ancelotti remonte en 2e position au classement. Jean-Kévin Augustin a, pour sa part, inscrit son 1er but sous ses culeurs de Leipzig, qui a concédé le nul à domicile (2-2) contre M'Gladbach.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Robert Lewandowski et Thomas Muller se congratulent avec énergie sous les yeux de Robben et Coman (ANDREAS GEBERT / DPA)

Le Bayern Munich a, de tout temps, été le théâtre de psychodrames médiatisés. La sortie de terrain de Franck Ribéry, et le jet de son maillot, ont fait les choux gras de la presse d'outre-Rhin cette semaine. Il fallait donc une réponse sur le pré, d'autant que le club bavarois n'occupait pas la 1re place de la Bundesliga, chose inhabituelle pour lui.

Thomas Müller, l'enfant chéri de l'Allianz Arena, a ouvert le score pour le "Rekordmeister" dès la 11e minute, avant que Robben ne fasse le break à la 23e (2-0). Puis Lewandowski a marqué deux fois aux 50e et 77e minutes. "Nous avons bien joué dès la première minute et aujourd'hui nous avons mis en pratique ce que nous avions prévu", a dit Robert Lewandowski, "nous avons été moins statiques que lors des matches précédents, plus flexibles, nous avons bien pris les espaces et quand nous jouons comme ça il est difficile de nous arrêter".

Prise de conscience ?

Miné ces derniers jours par des dissensions entre joueurs et encadrement, et par une apparente perte d'autorité de l'entraîneur Carlo Ancelotti sur ses cadres, le champion en titre a enfin livré samedi une prestation digne de ses ambitions et de nature à ramener le calme, au moins pour un temps. Car, plus important encore que le score, les Bavarois ont montré une envie de jouer et une agressivité qui leur avaient fait défaut lors de leurs précédentes sorties, y compris mardi en Ligue des champions contre le faible Anderlecht (3-0).

Et l'addition aurait pu être nettement plus salée pour Mayence si Munich n'avait pas tiré deux fois sur les montants et manqué quelques occasions limpides. Faut-il créditer Ancelotti de ce sursaut, lui qui avait changé cinq joueurs dans le onze de départ par rapport au match contre Anderlecht? Ou Arjen Robben, le bouillant Néerlandais qui avait incendié ses coéquipiers après le match pour leur manque de "fighting spirit"? Impossible à dire, mais la métamorphose était nette. Franck Ribéry, qui avait jeté son maillot de rage après son remplacement à la 78e minute, était en tous cas sur le banc au coup d'envoi, et n'est entré en jeu qu'à la 62e minute. Sanction ou simple signal au reste de l'équipe? Là encore, les dirigeants du club sont restés évasifs, préférant mettre en avant la philosophie de rotation d'Ancelotti, et le fait que les cadres les plus anciens doivent tout simplement être ménagés, alors qu'une nouvelle journée de Bundesliga est programmée dès mardi soir.

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