Le Bayern arrache la victoire à Hambourg mais perd Hummels

A quatre jours du choc de Ligue des Champions contre l'Atlético Madrid, le Bayern Munich a échappé de peu au match nul au HSV. Mais il a peut-être perdu l'un de ses socles, en la personne de Mats Hummels, arrivé de Dortmund à l'inter-saison. Touché à un genou en fin de première mi-temps, il avait été soigné et était rentré sur le terrain pour la deuxième période. Mais le joueur de 27 ans, recrue phare du Bayern cet été, a demandé à sortir après six minutes de jeu, visiblement incapable de courir. Interrogé à la fin du match, il s'est dit incertain de pouvoir tenir sa place mercredi. "Je pense que je vais pouvoir jouer, mais il n'y a aucune garantie", a-t-il déclaré. "J'ai espéré que ça allait aller mieux, mais ça a empiré au fur et à mesure", a-t-il expliqué. Mais le Bayern n'est pas démuni. Pour le remplacer, c'est son compère de la charnière centrale en équipe d'Allemagne, Jérôme Boateng, qui est entré en jeu.

Dans une affiche qui sentait bon les duels de haut de tableau des années 70-80, sur le terrain de Hambourg qui se débat désormais en fin de classement, le Bayern a décroché sa plus petite victoire de la saison (1-0). Alors que l'équipe avait inscrit 14 buts (pour un seul encaissé) lors des quatre premiers matches de championnat, l'attaque de Carlo Ancelotti a davantage souffert. C'est le milieu de terrain qui a débloqué la situation en reprenant du pied droit un centre de Franck Ribéry (qui avait remplacé Coman à la 61e minute), bien lancé en profondeur par Thiago Alcantara (88e). Il inscrit ainsi son deuxième but de la saison, et libère sa formation qui continue de caracoler en tête de la Bundesliga.

Sur d'autres terrains, les attaques ont été à la fête. C'est le cas à Francfort, dans le match entre l'Eintracht et le Hertha Berlin, conclu sur le score de (3-avec un doublé de l'ancien parisien Ibisevic (19e s.p., 58e). C'est aussi le cas à Mayence, où la défense locale n'a pas réussi à museler le joueur de Leverkusen Chicharito, auteur d'un triplé dont le troisième but dans le temps additionnel (90e+2). Le Bayer, en s'imposant (3-2), se propulse dans la première moitié du classement.