Avant son quart, le fragile Brésil cherche ses guerriers
Ce n’est pas facile d’être à la fois le pays hôte et l’un des favoris. Depuis le début de la Coupe du Monde, le Brésil est sujet à de nombreuses critiques de la part de la presse comme des supporters. La pression est énorme sur les Auriverde, et cela se ressent au sein même de l’équipe.
Contre le Chili, lors des huitièmes de finale, la Seleçao a perdu ses moyens, paralysée par la peur. Elle ne s’est qualifiée qu'aux tirs au but, grâce à une frappe manquée, passée à côté du poteau de Julio César. Les 200 millions de Brésiliens accrocs au Mondial sont inquiets. Ils espèrent un déclic qui viendrait enfin réveiller les Auriverde, leur redonner une âme de guerrier.
Des joueurs trop émotifs
D’autant que lors de cette qualification obtenue sur le fil, d’autres signes sont venus renforcer l’inquiétude ambiante : des joueurs qui fondent en larmes, le capitaine Thiago Silva, en pleurs lui aussi, qui demande à ne pas tirer les pénaltys à l’issue du temps réglementaire…
Les journaux s’inquiètent de l’émotivité des joueurs, alors que le Brésil s'apprête à jouer un quart de finale décisif face à une très bonne équipe de Colombie, emmenée par un James "Bond" Rodriguez au sommet de sa forme.
Le sélectionneur s'inquiète lui aussi. Luiz Felipe Scolari a fait appel en urgence, les jours suivants la rencontre, à une psychologue. Regina Brandao est chargée depuis de leur redonner confiance. Scolari pense en effet que tout est lié, que si l’équipe se sent bien, elle retrouvera son animation offensive, son fameux jeu “à la brésilienne”.
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