Cet article date de plus de deux ans.

Italie : la police de Milan se justifie après la brève arrestation de Tiémoué Bakayoko

L'international français, joueur de l'AC Milan, a été fouillé par la police italienne, dans le cadre d'une enquête sur une fusillade.

Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le joueur de l'AC Milan Tiémoué Bakayoko lors d'un match de football, à Venise (Italie), le 9 janvier 2022. (ETTORE GRIFFONI / NURPHOTO / AFP)

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux en Italie. Le joueur de football Tiémoué Bakayoko, engagé à l'AC Milan, a été brièvement arrêté et fouillé par la police locale. Les images, relayées notamment par le journaliste italien Tancredi Palmeri lundi 18 juillet, montrent le milieu français fouillé, alors que les autres personnes à bord de son véhicule semblent mises en joue par les forces de l'ordre. 

L'AC Milan a confirmé à l'agence de presse Reuters (article en anglais) que son joueur avait bien fait l'objet d'une fouille. Elle a été décidée en raison d'une fusillade qui a eu lieu à proximité au moment des faits. La police n'a pas précisé la date à laquelle s'est déroulée cette interpellation. Les principaux médias italiens, comme La Repubblica, Il Corriere della sera, ou encore La Gazzetta dello sport évoquent pour leur part le 3 juillet.

Un contexte "qui justifiait" la fouille

La police milanaise s'est, elle, expliquée dans un communiqué transmis à Reuters. "La fouille a eu lieu dans un contexte qui justifiait l'emploi des plus hautes mesures de sécurité. (...) Une fois que la personne a été identifiée et qu'il a été établi qu'elle n'était pas impliquée, le service a repris sans aucune remarque de la personne concernée."

L'ONG Amnesty International a également réagi via sa branche italienne : "Les images de l'arrestation de Bakayoko font penser à un contrôle au faciès. Une pratique discriminatoire qui aurait pu avoir de graves conséquences sur une personne non connue." Le joueur n'a, lundi soir, toujours pas réagi publiquement à ces faits.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.