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Foot/Espagne: le président de la fédération promet un fonctionnement "plus moderne"

La Fédération espagnole de football (RFEF) aura à l'avenir un fonctionnement "plus moderne" avec davantage de contrôles des dépenses, a promis mardi son président Luis Rubiales, après le scandale de corruption de son prédécesseur Angel Maria Villar.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Luis Rubiales (PIERRE-PHILIPPE MARCOU / AFP)

"Nous allons remporter les défis de l'avenir, une fédération plus moderne, surveillée, avec des organismes qui contrôlent chaque euro dépensé (...) où l'égalité ne sera pas une utopie, où les femmes occuperont un rôle de premier plan", a promis Luis Rubiales pendant l'assemblée générale de la RFEF tenue en banlieue de Madrid. Les présidents de la Fifa, Gianni Infantino, et de l'UEFA, Aleksander Ceferin, étaient présents à cette première assemblée depuis l'élection de Luis Rubiales en mai.

"Je ne doute pas que le nouveau président Rubiales, avec sa connaissance du football, sa vision et ses principes, sera capable de respecter toutes ses obligations et de relever tous les défis qui s'imposent à lui", a déclaré M. Ceferin, qualifiant le mandat de l'Espagnol de "nouveau chapitre" après une "période difficile".   Luis Rubiales, 40 ans, a été élu quelques mois après la destitution d'Angel Maria Villar, président tout-puissant de 1988 à 2017, impliqué dans un scandale de corruption.

Ancien vice-président de l'UEFA et de la Fifa, Villar est accusé d'avoir créé un réseau clientéliste et d'avoir utilisé la RFEF pour son bénéfice personnel. Luis Rubiales a demandé du "respect pour cette Fédération et les gens engagés dans une procédure judiciaire", sans nommer son prédécesseur ni faire référence à une plainte contre lui-même, rapportée par les médias espagnols, l'accusant d'avoir tenté de payer des travaux de sa maison avec des fonds du syndicat de joueurs qu'il présidait.

Son début de mandat a été agité, avec le renvoi spectaculaire, à deux jours de l'entrée en lice de l'Espagne en Coupe du monde, du sélectionneur Julen Lopetegui. Le nouveau président de la Fédération s'était dit furieux d'avoir appris à la dernière minute que Lopetegui deviendrait entraîneur du Real Madrid après le Mondial. Il l'avait remplacé par Fernando Hierro mais l'Espagne n'avait pu faire mieux que les 8es de finale du Mondial où elle a été éliminée par la Russie, pays-hôte.
 

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