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F1 2010 en haut de la grille

Qui d’autre que Codemasters pouvait redorer le blason du jeu officiel de la Formule 1 ? Passé maître dans le développement des jeux de voitures avec Grid et la série Dirt, l’éditeur relevait le défi de la discipline phare avec une certaine pression. Evitant tous les pièges et les excès, F1 2010 redevient la référence que la série n’aurait jamais dû abandonner.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Le motorhome, les journalistes, les agents, le bruit des moteurs, la vitesse, on ne peut pas se tromper. Tous les ingrédients du barnum de la F1 sont bien là. Un univers propre et lisse qui ne choquera personne puisque c’est la règle dans les paddocks. Une réalité qui transpire aussi dans le jeu. On n’est pas là pour rigoler mais pour devenir le nouveau Vettel ou Hamilton. Enfin, au début du mode carrière, on essaie surtout de se faire connaître au volant d’une modeste Virgin, Lotus ou Hispania. Les demandes de votre écurie iront crescendo pour hisser la F1 dans le haut du tableau. Un démarrage en douceur malgré la pluie qui arrose souvent la Chine et la Malaisie…

Satisfaire puristes et novices, un équilibre toujours difficile à trouver. En prenant le parti de jouer sur tous les tableaux, Codemasters risquait d’échouer et de décevoir tous les pilotes de salon. Mais le gameplay se révèle adaptable et paramétrable à tous les niveaux. Se contenter d’écraser la pédale d’accélérateur et de tourner le volant, c’est possible. Un peu réducteur vu le potentiel de F1 2010 mais possible. Heureusement, il y a quelques paramètres qui rendent la simulation bien plus intéressante et réaliste. A vous de retirer les aides au pilotage (freinage, ABS, traction control, trajectoire, etc.) jusqu’à la difficulté désirée. Sur le plan technique, n’ayez aucune crainte car votre ingénieur vous initiera aux réglages possibles de votre F1 et le cas échéant les fera à votre place.

En jouant le jeu de la simulation totale, ce nouvel épisode prend une autre dimension. Servi par un graphisme époustouflant et une impression de vitesse assez grisante, F1 2010 se révèle diabolique. Accélérez trop vite en sortie de virage ou flirtez avec les vibreurs et vous risquez d’en payer le prix. L’IA est elle aussi au niveau avec des pilotes coriaces mais corrects. Très réactifs, ils vous donneront du fil à retordre à chaque course, dans chaque situation. A vous également de faire évoluer la voiture avec des tests et des objectifs définis par l’équipe. Simulation en tous points identique aux Grands Prix de F1, le jeu souffre toutefois des enquêtes pour collision trop fréquentes. Les commissaires sont d’ailleurs très tatillons car ils infligent même des sanctions pour des virages coupés. Normal ? Oui sauf quand c’est consécutif à une légère sortie de piste plutôt qu’à une tentative délibérée de grignoter quelques dixièmes de seconde. Certes un défaut léger mais réel.

Lancée avec Grid et poursuivi avec Dirt 2, le système des flashback fait lui aussi son apparition en F1. Selon le niveau choisi, vous aurez alors la possibilité de revenir en arrière de quelques secondes avant un crash ou une sortie de piste. Libre à vous de les utiliser ou pas. C’est contraire à l’esprit F1 du zéro faute mais quand même bien pratique… Vous voilà prêt à affronter la furie des bolides et suivre les traces d’Alonso ou Webber. Les carrières sont courtes en F1 (pourquoi les avoir limitées à 7 saisons ?) mais elles sont intenses. A vous de jouer !

F1 2010 est un jeu Codemasters
Il est disponible sur Xbox 360 (version testée), PS3 et PC

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