Euro : Une onde positive va porter les Bleus
Brûlant ! L’attente avait été si longue que personne ne voulait rater ce Jour J du début de l’Euro. Ni les attentats de novembre ni les grèves dans les transports ne pouvaient arrêter cette grosse envie de bleu. Après la belle campagne tricolore au Brésil et deux années de matches amicaux, ce rendez-vous avait l’odeur d’un sommet. Ce n’est pas forcément un Everest du football mais la première côte n’est jamais simple pour les jambes après plusieurs étapes de plaine.
Système D
Côté supporters, toutes les précautions avaient été prises pour profiter à plein du match d’ouverture. Le système D a souvent prévalu pour arriver tôt au Stade de France. Le covoiturage a fonctionné ainsi que les moyens alternatifs au rail. D’où un bel embouteillage aux abords de l’enceinte dionysienne où se mêlait une foule bigarrée mais à grosse dominante de bleu quand même. L’organisation avait retenu les points noirs de la finale de la Coupe de France en augmentant les points d’accès au Stade de France si bien que l’afflux de supporters s’est fait sans difficulté une fois les portes ouvertes.
14 juillet un 10 juin
Question sécurité, rien à redire. Le public a pris depuis plusieurs mois l’habitude des fouilles approfondies. Et même sans pétard, ce match d’ouverture a des airs de 14 juillet et de Tour de France. En attendant le feu d’artifice sur le but roumain, les Bleus ont été fêtés comme il se doit à leur entrée sur la pelouse pour l’échauffement. Comment ne pas être saisis de frissons dans de tels moments. Cette énergie positive est montée crescendo. A voir les sourires des Tricolores, c’était communicatif. A eux de faire durer ces sourires jusqu’au 10 juillet.
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