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Euro 2020 : Löw et Santos voient l'équipe de France favorite

Tombés dans le groupe le plus relevé de l'Euro 2020, les Bleus devront se battre avec l'Allemagne et le Portugal pour rallier les huitièmes de finale de la compétition. Tour à tour interrogés à propos du tirage, les sélectionneurs ont bien sûr dû dévoiler leur favori du groupe. Joachim Löw, le sélectionneur allemand, a refilé la patate chaude à l'équipe de France, la désignant comme l'adversaire le plus robuste. De son côté, Fernando Santos, le sélectionneur portugais, évoque "deux favoris et un prétendant".
Article rédigé par Andréa La Perna
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Joli casting. La France - championne du monde en titre -, l'Allemagne - championne du monde 2014 - et le Portugal - champion d'Europe en titre - s'écharperont entre Munich et Budapest en juin prochain pour passer victorieusement l'étape de la phase de poules de l'Euro 2020. Si les deux premiers disputeront à coup sûr les huitièmes de finale, il faut savoir que la troisième place pourrait aussi être qualificative (il faut terminer parmi les 4 meilleurs troisièmes des 6 groupes). Les options sont donc nombreuses, mais la première place sera forcément enviée pour éviter de tomber sur un gros dès le prochain tour. 

Deschamps accepte volontiers

Les trois nations font partie du gratin mondial et, forcément, le sélectionneur de chacune d'entre-elles a reçu la question fatidique : qui est le favori du groupe F ? "L'équipe de France est très expérimentée et elle a des joueurs de grande qualité donc elle sera favorite.  A l'instant présent, c'est l'équipe la plus forte et nous devons tout mettre sur le terrain, tout notre courage, toute notre mentalité et la qualité de nos jeunes joueurs, pour essayer de les battre ou ne pas perdre", a répondu Olivier Bierhoff, le manager de la Mannschaft, rejoint par Joachim Löw. Il faut dire que l'Allemagne n'a pas un très bon souvenir des Bleus à l'Euro. En 2016, c'est la France qui était sortie vainqueur de la demi-finale les opposant (2-0). Plus largement, les Allemands n'ont remporté aucun de leurs 5 derniers matches contre les Tricolores (2 nuls, 3 défaites).

De son côté, le sélectionneur du Portugal, Fernando Santos, évoque "deux favoris et un prétendant (sa sélection)", mais il ne cache ses ambitions. "C'est un groupe que personne ne voulait puisque chaque équipe voulait éviter les deux autres (...). Mais le Portugal est également candidat (à la victoire), nous l'avons fait en France à l'Euro 2016 quand personne ne l'attendait, nous avons gagné la Ligue des nations donc nous verrons bien", a-t-il réagi d'après l'AFP. L'entraîneur, qui a pris les rênes des Rouge et Vert en 2014, apprécie le statut d'outsider, et pourra s'appuyer sur la dernière confrontation avec les Bleus : la finale remportée au Stade de France en prolongations (1-0).

Les hommes de Didier Deschamps n'ont bien sûr pas oublié la frustration de l'Euro 2016, ni celle du Mondial 2014 (élimination en quarts contre l'Allemagne). Ils retrouveront les deux dernières sélections qui ont réussi à les éliminer en compétition internationale. Deschamps accepte volontiers le statut de favori, et avec son pragmatisme habituel, il n'oublie pas le quatrième adversaire du groupe (a priori le vainqueur des barrages de la voie A, sauf s'il s'agit de la Roumanie). "En sachant que pour notre dernier adversaire, on peut avoir la meilleure équipe des barragistes (l'Islande en particulier). On peut aussi jouer la Hongrie, à Budapest chez elle. A moins que ce ne soit la Roumanie et là on récupérerait un adversaire qui, sur le papier, serait de moindre valeur (issue de la voie C)", a tenu à noter le sélectionneur tricolore. Le staff des Bleus avait le sourire et l'on frétille déjà, en attendant juin 2020.

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