Euro 2016 : les tops et les flops de l'Euro !
TOP - Les supporters étrangers
Dans cet Euro à 24 équipes, le spectacle aura plus souvent été en tribune que sur le terrain. Les Nord-Irlandais ont réussi à faire d’un remplaçant inutilisé, Will Grigg, la star de l’Euro. Si l’on met de côtés les débordements anglais à Marseille, les supporters des équipes des îles Britanniques ont joyeusement animé l’Euro. Les Islandais ont également été les rois de la fête, popularisant un « clapping » habituellement réservé au football de clubs.
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TOP - Antonio Conte
Privé de Claudio Marchisio, Marco Verratti, Riccardo Montolivo, le sélectionneur de l’Italie a dû refaçonner son équipe à quelques semaines du début de l’Euro. Pas un souci pour le futur entraîneur de Chelsea. Avec un 3-5-2 basé sur la défense de la Juventus (Buffon – Barzagli, Bonucci, Chiellini), l’Italie a fait chuter la Belgique en poule et surtout l’Espagne en huitième de finale. Une Nazionale limitée en terme de talent mais au plan de jeu parfaitement établi et respecté. Seul moyen d’obliger les Italiens à quitter la compétition, les tirs au but.
FLOP - Le niveau de jeu
Cet Euro n’aura pas été celui du jeu. Peu de matchs spectaculaires (le 3-3 entre la Hongrie et le Portugal, le 5-2 de la France contre l’Islande). Les meilleures performances ont été réalisées par des équipes défensives (le Pays de Galles contre la Belgique, l’Islande contre l’Angleterre et l’Italie contre l’Espagne). L’Espagne a régalé contre la Turquie (et lors de la première période contre la Croatie) avant retomber dans ses travers de 2014 en huitième contre l’Italie. L’Allemagne aussi a produit un jeu offensif de qualité, capable d’étouffer l’Italie et la France, mais son manque de réalisme l’a condamné à échouer. La victoire d'un Portugal loin de sortir du lot est donc sans doute une bonne conclusion.
FLOP - Les pelouses
A la décharge des acteurs, les horribles pelouses des stades français n’ont pas facilité le développement d’un jeu particulièrement léché. Changements forcés par l’UEFA, mauvais entretien chroniques, concerts organisés dans les semaines précédentes, ... Les raisons du piteux état des jardins tricolores sont nombreux, pour un résultat pitoyable.
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FLOP - Thomas Müller
Thomas Müller n’est pas vraiment un attaquant. Ce n’est pas vraiment un milieu offensif. Müller est un joueur hybride, un raumdeuter (« interprète d’espace) comme il le dit lui-même. Plus qu’un renard des surfaces, un renard de la moitié de terrain adverse. Il attend patiemment le bon moment pour sortir de son terrier et être décisif. Sauf que dans cet Euro, le drôle d’animal n’a pas quitté son nid. Thomas Müller n’est pas l’homme de plusieurs amours. Sa dulcinée, c’est la Coupe du monde (10 buts en deux participations). Il n’a que peu d’égards pour l’Euro, qui le lui rend bien. Malgré de nombreuses occasions dans cette édition, le Munichois attend toujours d’inscrire son premier but.
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FLOP - Zlatan Ibrahimovic
Si Thomas Müller a encore le temps de rompre sa malédiction, Zlatan Ibrahimovic, autre star passée à côté de son Euro, n’aura pas cette chance. Le Suédois participait à sa dernière compétition internationale avec les Blågult. Meilleur buteur de l’histoire de sa sélection, Ibrahimovic a terminé sa carrière internationale contre la Belgique (2-0), après avoir traversé la compétition comme un fantôme. Il emporte tout de même son statut de meilleur buteur de l’histoire de la Suède. Il devrait le garder avec lui un certain temps.
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