Euro 2016 : ce qu'il faut retenir d'Albanie-Suisse (0-1)
Pour le deuxième match du championnat d’Europe, la Suisse s’est imposée contre l’Albanie (1-0). Le défenseur central Fabian Schär a inscrit le seul but de la rencontre, de la tête sur corner (5e). Les Helvètes rejoignent la France en tête du groupe A avec trois points. Que faut-il retenir du match entre les deux prochains adversaires de la France ?
Et Cana laissa les siens
Ô capitaine, mon capitaine ! Jouer un Euro avec son pays, dans son presque pays d’adoption, la situation semblait idéale pour Lorik Cana. Mais le capitaine de l’Albanie a complètement raté son entrée dans la compétition. Menée au score, son équipe n’avait pas besoin de se retrouver à dix. Deux cartons jaunes incontestables, pour un tacle plus qu’appuyé sur Dzemaili (23e) et une main devant sa surface (37e). Cana manquera le match contre la France, mercredi prochain. "Pas une mauvaise nouvelle" selon l'attaquant des Bleus Olivier Giroud.
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Etrit Berisha, une erreur et des arrêts.
Drôle de match pour Etrit Berisha. Le gardien albanais de la Lazio Rome ne s’est pas mis en confiance en ratant complètement sa première intervention. Un premier corner pour l'ouverture du score de la Suisse (5e). Le défenseur central Fabian Schär a profité de la sortie hasardeuse de Berisha, pas aidé par un marquage très lâche des défenseurs albanais, pour marquer de la tête. Berisha aurait pu couler, il s'est envolé. Le gardien a multiplié les arrêts de grande classe (5), dégoûtant notamment le buteur Haris Seferovic en face-à-face à trois reprises. Docteur Etrit et Mister Berisha. Reste à savoir lequel des deux se présentera contre la France.
L’Albanie n’a rien lâché
Menée et réduite à dix au bout de 37 minutes, l'Albanie avait tout contre elle. Les joueurs à l'aigle bicéphale auraient pu renoncer, rendre les armes dans ce match particulier où une partie de l'équipe de Suisse (Xhaka, Shaqiri, Behrami) auraient pu jouer à leurs côtés. Mais ils ont fait preuve d'une volonté à toute épreuve. Forcément exposés derrière, ils ont pu compter sur Berisha pour les soulager. Avec plus rien à perdre, ils se sont libérés devant. Un match plus abouti de l'attaquant Sadiku (31e, 76e), ou un Yann Sommer moins performant dans les cages helvètes, et le score aurait été différent. Shkëlzen Gashi aura lui aussi du mal à dormir ce soir. Il a pris de l'avance sur les vendanges en envoyant son tir, alors qu'il était seul après un superbe appel, directement sur Sommer (87e). En difficulté face à l'intensité (irrégulière) des Roumains vendredi soir, la France devra se méfier de la détermination albanaise.
La Suisse aux mains du milieu
En lisant les paragraphes précédents, vous l'aurez compris : la Suisse n'a pas réalisé un grand match. Après un début tonitruant et logiquement récompensé, la Nati a dominé les 20 premières minutes. Puis le pied s'est levé et les Albanais sont revenus dans le match. Outre l'excellent gardien Yann Sommer, le milieu est une des satisfactions de la Suisse. Granit Xhaka, qui affrontait son frère Taulant, Valon Behrami et Blerim Dzemaili, ont été au coeur du succès suisse. Devant, au contraire, Xerdan Shaqiri, Admir Mehmedi et surtout Haris Seferovic ont déçu. Le buteur n'a jamais pu mettre la Suisse à l'abri, ratant toutes ses occasions face à Berisha. Avec Eren Derdiyok et surtout Breel Embolo, entré en cours de jeu, sur le banc, la Suisse possède plusieurs solution pour régler son inefficacité avant d'affronter l'équipe de France.
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