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Espagne: c'est grave docteur ?

Accrochée à domicile (1-1) par la Finlande vendredi, l'Espagne a laissé entrevoir quelques faiblesses, notamment dans le secteur offensif, qui pourraient donner des idées à la France, mardi, dans un match sans doute décisif pour la qualification directe pour le Mondial-2014.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Le destin encore en main

L'heure n'est pas encore à la panique en  Espagne. Même si leur match nul contre la Finlande les relègue au 2e rang du  groupe I, deux points derrière la France, la Roja est loin d'avoir tiré un  trait sur la qualification directe. Le billet direct pour Rio passe désormais  par une victoire en France. La Roja peut également compter sur un calendrier  (un peu) plus favorable lors des trois dernières journées, avec 1 déplacement  contre 2 aux Français). En attendant, Sergio Ramos, capitaine vendredi, est  optimiste avant le rendez-vous de mardi: "Nous aurons face à nous une grande  sélection, mais nous pouvons les battre et il faudra nous présenter avec cette  mentalité".
   
Le problème du neuf buteur

Le sélectionneur Del Bosque l'a reconnu après  le match contre la Finlande: "Nous avons manqué de justesse devant". Vendredi,  face au double rideau défensif extrêmement discipliné des Finlandais, les  Espagnols auront longtemps cherché la faille. Finalement, c'est Ramos, un  défenseur, qui a débloqué la situation, sur un corner, comme face aux Français  à l'aller (1-1). La Roja souffre du manque d'un véritable buteur. Villa, plutôt inspiré  vendredi, postulerait bien à sa propre succession (53 buts en rouge), mais le choix de Fabregas comme "faux-neuf" l'a une nouvelle fois relégué sur l'aile gauche en première période. Recentré en deuxième période, l'Asturien a davantage servi de point de fixation. Le résultat espéré -- un but pour se  mettre à l'abri -- n'a pas été au rendez-vous, mais les Rouges ont gagné en  consistance devant le but.
   
Une gêne contre les défenses regroupées

"N'importe quelle équipe qui  défend face à toi avec dix joueurs dans la surface te rend les choses  compliquées". Le constat, signé Fabregas, sonne comme un aveu. L'Espagne n'est pas à l'aise face aux équipes barricadées dans leur propre  camp. Contre la Géorgie en octobre, la Roja n'aurait pas non plus échappé au  match nul si Soldado n'était apparu à quatre minutes de la fin (1-0). Un peu à  l'image du Barça, la Seleccion peut donc parfois commencer à tourner en rond  face à des formations extrêmement bien organisées défensivement et pas  maladroites en contre.
   
Des forces en réserve

Pour parvenir à faire mieux qu'à l'aller (1-1) et  s'imposer en France, les champions du monde et doubles champions d'Europe  peuvent compter sur un certain nombre d'atouts. D'abord les deux hommes-clés du  milieu, le Madrilène Xabi Alonso et le Barcelonais Xavi Hernandez n'ont pas  joué contre la Finlande. Même légèrement gênés par des blessures -- pubalgie  pour Xabi Alonso, cuisse pour Xavi --, ils devraient être opérationnels mardi.  La jeune perle de Malaga, Isco, peut aussi être précieuse dans le rôle de joker. En revanche, Del Bosque a perdu vendredi son titulaire Silva, pour  accumulation de cartons, ainsi que Jordi Alba, victime contre la Finlande (1-1)  d'une "lésion musculaire" à une cuisse. A priori, c'est le défenseur d'Arsenal  Monreal qui devrait prendre sa place.

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