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Srecki: "De quatre à six médailles"

Alors que les Championnats du monde d'escrime débutent ce jeudi à Paris, Eric Srecki, le Directeur technique national (DTN), estime que l'objectif "de quatre à six médailles reste raisonnable."
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Eric Srecki (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Q: Comment voyez-vous ces Championnats du monde à la maison ?
R: "On les voit d'abord comme une opportunité pour notre sport d'être un peu sous les feux de la rampe. L'engouement que nous commençons à mesurer autour de cet événement montre que ce ne sont pas des Championnats du monde lambda. Non, cela se passe chez nous et nous voyons bien que les attentes sont différentes. Sur le plan sportif, ce sont des Championnats du monde comme les autres puisqu'ils n'entrent pas dans les critères de sélection pour les jeux Olympiques. Ce n'est qu'en 2011 que nous serons à la chasse aux quotas. Je pense que ceux qui auront la bonne idée de gagner au Grand Palais s'en rappelleront toute leur vie".

Q: Vous aviez fixé la fourchette entre quatre et six médailles pour que ces Mondiaux soient réussis. En est-il toujours de même ?
R: "On reste sur ce même objectif de médailles. C'est un chiffre qu'on peut comparer à certaines campagnes récentes, où nous étions au-dessus de l'objectif, ou encore aux derniers Championnats du monde organisés en France, à Nîmes en 2001, où nous avions fait un carton plein avec dix médailles... Mais on peut aussi le comparer aux quatre médailles ramenées des derniers Mondiaux à Antalya (Turquie). Aux Championnats d'Europe, qui restent une compétition de haut niveau puisque l'Europe pèse lourd, nous n'avons enlevé que quatre médailles. De quatre à six, cela reste raisonnable, mais c'est surtout la couleur qui fera pencher la balance du bon côté ou pas. Des campagnes à huit, neuf, dix médailles, sont certes possibles en théorie, mais le niveau de concurrence est tel que ce ne serait pas très réaliste d'annoncer un tel objectif. Car au niveau des nations, la France se situe à la troisième place derrière l'Italie et la Russie, qui sont largement devant."
Q: Après des Championnats d'Europe mitigés, vous aviez laissé entendre que tous les collectifs à l'exception de l'épée dames avaient trois mois pour trouver des solutions. Qu'en est-il aujourd'hui ?
R: "Depuis, tout le monde a bien pris le temps de se refaire une santé physique et mentale. Les stages de préparation prévus soit séparément collectif par collectif, soit en commun à Vittel, se sont tous très bien passés. Il y a deux ou trois bobos de dernière minute, comme à chaque grande échéance, mais rien de grave. Ce sont des choses parfaitement gérées par les athlètes et le personnel médical, et qui sont plutôt le signe qu'ils sont en forme et qu'on est dans la dernière ligne droite. A chaque compétition, les compteurs sont remis à zéro. Dans une même année, on peut faire une très bonne saison régulière et ne pas être performant aux Championnats du monde quand ils sont organisés comme cette année particulièrement tard. Tout est reconfiguré. Nous avons fait +reset+ après les Championnats d'Europe et tout le monde est reparti sur des bases saines."

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