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Laboratoire antidopage français suspendu : "Il y a eu un problème de rinçage de la machine"

Mathieu Téoran, secrétaire général de l'Agence française de lutte contre le dopage, a expliqué, mardi soir sur franceinfo, que la suspension par l'Agence mondiale antidopage du laboratoire de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) était due à une accumulation de résidus d'anabolisants.

Article rédigé par franceinfo
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Le laboratoire de Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine) s'est rendu compte que des échantillons étaient contaminés  jusqu'à 200 fois supérieure à un contrôle positif classique. (Photo d'illustration) (FRANCK FIFE / AFP)

La lutte contre les produits interdits et la triche dans le sport, en France, connaît un coup dur. L'Agence mondiale antidopage (AMA) a annoncé, mardi 26 septembre, avoir suspendu le laboratoire de Châtenay-Malabry, dans les Hauts-de-Seine. Il y a eu un "problème de rinçage" dans un robot qui a traité les urines de bodybuilders, chargés en stéroïdes, a expliqué le secrétaire général de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), Mathieu Téoran, mardi soir sur franceinfo.

"C'est un robot qui traite les échantillons à la chaîne, et entre chaque intervention, l'instrument est rincé. Des milliers d'échantillons passent par ce robot, il n'y a jamais eu de problème, simplement cette fois-ci, le rinçage n'a pas réussi à débarrasser l'instrument du produit, tellement il était concentré", a expliqué Mathieu Téoran.

Accumulation de résidus d'anabolisants

Des résidus d'anabolisants s'étaient accumulés. Le laboratoire s'est rendu compte que des échantillons étaient contaminés, avec des concentrations hallucinantes, jusqu'à 200 fois supérieure à un contrôle positif classique. "Il ne s'agit pas d'un matériel vétuste. Ce sont des machines qui sont utilisées couramment par d'autres laboratoires", s'est justifié Mathieu Téoran.

Le secrétaire général de l'agence affirme qu'aucun sportif n'a été sanctionné à cause de cette contamination: "Une erreur est toujours possible au cours du processus, ce qui est important c'est qu'il y ait des garde-fous qui empêchent cette erreur de causer préjudice aux sportifs."

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