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Dopage : le Sud-africain Manyonga, vice-champion olympique de la longueur, suspendu provisoirement

Le Sud-africain Luvo Manyonga, vice-champion olympique du saut en longueur en 2016 à Rio, a été suspendu provisoirement. Une décision due à des manquements à ses obligations de localisation antidopage, a annoncé vendredi l'Unité d'intégrité de l'athlétisme (AIU). L'AIU a simplement annoncé qu'elle poursuivait l'athlète, suspendu provisoirement, sans plus de précisions.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
L'athlète Sud-Africain Luvo Manyonga (KIRILL KUDRYAVTSEV / AFP)

Ce n'est pas vraiment le cadeau qu'il attendait. Alors qu'il fête ses 30 ans ce vendredi, le spécialiste du saut en longueur Luvo Manyonga, a été suspendu provisoirement. Il avait également été sacré champion du monde de la discipline en 2017 à Londres et vice-champion du monde en salle en 2018 à Birmingham. Le Sud-africain possède un record personnel à 8,65 m qui est également le record d'Afrique.

Déjà connu des instances

Luvo Manyonga avait déjà été suspendu 18 mois pour un contrôle positif à la méthamphétamine en 2012 et risque ainsi une sanction alourdie. Manyonga, qui a grandi dans la pauvreté du township de Mbekweni près du Cap, avait admis avoir été à l'époque addict au "tik", un dérivé de la méthamphétamine. Le Sud-africain n'a participé à aucune compétition en 2020, année tronquée par la pandémie de nouveau coronavirus.

Soumis à des obligations de localisation très strictes  (adresse, stages, entraînements, compétitions), les athlètes de haut niveau doivent en plus, renseigner chaque jour, un créneau d'une heure et un lieu pour être testés de façon inopinée. Dès trois manquements à ces obligations (un contrôle manqué, le "no show", ou des renseignements imprécis) en moins d'un an, les sportifs sont passibles d'une sanction antidopage.

En parallèle, l'Unité d'Intégrité de l'Athlétisme a annoncé vendredi, la suspension pour deux ans (à partir de novembre 2019) du Kényan Alfred Kipketer (24 ans), finaliste olympique sur 800 m, pour les mêmes raison. Il peut encore faire appel.

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