Diaby, la surprise du chef !
LIRE AUSSI:
Domenech: "Je suis un peu partagé"
La France ni céleste ni funeste
Le technicien national a donc laissé tomber le 4-3-3 utilisé lors des trois matches de préparation pour revenir à l'ancien schéma tant décrié avec deux récupérateurs. La seule différence est que Diaby (6e sélection, 2e titularisation) a été choisi pour épauler Toulalan au milieu dans les tâches défensives. Alors que jusqu'alors quand il était entré, cela avait surtout été à la place de Gourcuff comme organisateur et dépositaire du jeu. Diaby qu, à chacune de ses entrées en seconde période, avait montré sa capacité à éliminer les adversaires et à trouver des intervalles a encore fait des siennes, en se mettant plusieurs fois dans des positions favorables pour apporter des solutions. Le problème reste qu'il lui était difficile de se disperser offensivement alors qu'on lui demandait surtout de s'acquitter des tâches défensives.
La question demeure donc: comment l'utiliser, et dans quel schéma? Il est entré deux fois à la place de Malouda, une fois à celle de Gourcuff. Mais il paraît pourtant difficile de se passer de ces deux joueurs. Diaby , tranchant à chacune de ses entrées en jeu, n'avait jusqu'alors été utilisé qu'à doses homéopathiques comme un recours. Cette fois, Domenech lui a donné du temps de jeu. L'ancien pensionnaire de l'INF Clairefontaine a été très présent en première période avant de s'émousser, s'épuisant dans ses récupérations, sans trop avoir l'occasion de se remettre dans son autre rôle, celui d'organisateur. Diaby, 24 ans, reste une valeur sûre de l'équipe de France. Reste à savoir l'utiliser, lui donner plus de responsabilité et à utiliser au mieux son physique. Car il a encore prouvé qu'il était un rouage important. Dominateur dès l'entame, à la fois à la récupération et à la construction, il s'est établi comme le patron du milieu en imposant sa puissance à la Céleste et en initiant les meilleures actions des Bleus.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.