Des investisseurs émiratis intéressés par le club de rugby de Béziers
Des investisseurs émiratis, représentés par l'ancien international Christophe Dominici, ont confirmé mardi leur intérêt pour le club de rugby de Béziers (Pro D2), même si les dirigeants du club ont dit attendre "une proposition concrète". La rumeur de l'intérêt d'investisseurs des Emirats arabes unis pour le club de l'Hérault, 11 fois champion de France, avait été confirmée vendredi par Christophe Dominici dans un entretien à l'hebdomadaire Midi Olympique.
S'il n'a pas révélé l'identité de l'homme d'affaires à la tête de ce projet, l'ancien ailier du RC Toulon et du Stade Français a affirmé que celui-ci est "issu d'une famille émiratie et est un très proche du pouvoir royal". Ayant fait fortune "dans l'extraction du pétrole", il aurait "une surface financière importante, pour ne pas dire gigantesque", ajoutait Christophe Dominici.
Proposition de reprise "pour un euro symbolique"
Le projet de reprise de l'AS Béziers-Hérault par cet homme d'affaires a été précisé mardi dans un communiqué de ses représentants en France, qui expliquent être initialement venus à Béziers "dans le cadre d'un projet d'achat et d'exploitation de vignes". Ayant appris "les difficultés" financières que rencontrait l'ASBH, ils proposent de reprendre la section professionnelle du club "pour un euro symbolique", d'"abroger toutes les dettes du club", "d'assainir" ses comptes et de "mettre les fonds nécessaires pour permettre au club de rejoindre le Top 14 le plus rapidement possible". Le projet sportif serait lui conduit par "Christophe Dominici et son réseau sportif". Le communiqué précise que cette offre est valable "jusqu'à la fin du mois".
Le club travaille "depuis plus de dix mois sur la possibilité d'une reprise ou d'une évolution capitalistique"
Répondant dès dimanche via communiqué aux rumeurs "sur cette éventuelle reprise du club par de mystérieux milliardaires émiratis", les co-présidents de l'AS Béziers-Hérault, Cédric Bistué et Pierre-Olivier Valaize, ont confirmé que le club travaillait "depuis plus de dix mois sur la possibilité d'une reprise ou d'une évolution capitalistique". Les deux dirigeants ont également confirmé que lors d'une réunion, le 28 avril, les représentants en France de ces supposés investisseurs émiratis leur ont bien fait part d'un projet de reprise du club. Si, selon eux, cet échange a été "très peu constructif", ils ont cependant décidé de "laisser la porte ouverte à une proposition concrète de leur part".
Expliquant avoir reçu "plusieurs dossiers" de la part de divers investisseurs intéressés par l'ASBH, "du plus sérieux au plus fantasque", MM. Bistué et Valaize ont précisé dimanche qu'ils "seront en mesure", d'ici le 31 mai, "de confirmer l'option retenue".
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