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Del Nero reprend la tête de la fédération brésilienne

Le président de la Confédération brésilienne de football (CBF), Marco Polo Del Nero, a mis fin à quatre mois de mise en réserve consécutive à son accusation par la justice américaine dans le scandale de corruption autour de la Fifa, a confirmé la CBF mardi à l'AFP.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Marco Polo Del Nero (ANDRESSA ANHOLETE / AFP)

"Le président Marco Polo Del Nero a repris ses fonctions jeudi et repris ses activités normales", a indiqué la CBF, sans avoir fait aucune annonce officielle. Le retour du dirigeant à la tête de la confédération "est normal quand on s'est mis en réserve", a précisé la CBF au quotidien brésilien Folha de Sao Paulo. Il s'était mis en réserve de la présidence de la CBF en janvier afin de pouvoir assurer sa défense après l'ouverture en décembre de procédures à son encontre par la justice américaine et le comité d'éthique de la Fifa, dans le cadre du scandale de corruption qui touche depuis le printemps dernier l'institution suprême du football et singulièrement les fédérations sud-américaines. M. Del Nero, qui a toujours clamé son innocence, avait laissé temporairement son fauteuil au vice-président Marcus Antonio Vicente.
En janvier, il était revenu à son poste momentanément avant de s'en écarter à nouveau "pour raisons personnelles", pour une période de 150 jours. C'est alors le vice-président le plus âgé, Antonio Carlos Nunes de Lima, qui a assuré l'intérim.

Accusé de corruption

Del Nero, 75 ans, avait pris officiellement les commandes de la CBF en avril 2015, peu avant le déclenchement de la tempête autour de la Fifa. Le 27 mai de cette année, son prédécesseur Jose Maria Marin, 83 ans, avait fait partie de la première vague d'arrestations et se trouve actuellement aux arrêts domiciliaires à New York. Del Nero avait démissionné du Comité exécutif de la Fifa fin novembre peu avant d'être accusé de corruption par le FBI. Il a depuis cessé de voyager, gagnant au Brésil le surnom ironique de "Marco Polo qui ne voyage pas". "Je n'accepte pas les accusations sans preuves et encore moins les suppositions sur des faits qui ne se sont pas produits, a-t-il déclaré dans Folha. Avant que je prouve mon innocence, on doit prouver ma culpabilité avec des faits concrets, et pas des conjectures".

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