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Début du débat sur le stade de la FFR

Le débat public sur le projet de Grand Stade a été lancé mardi à Paris en présence de la Fédération française de rugby (FFR), entourée de ses partenaires locaux, qui compte mettre à profit cette procédure pour "lever des contre-vérités" et "convaincre".
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Pierre Camou, son président, a été chargé de défendre les intérêts et l'image de la FFR

Placé sous l'égide de la Commission nationale du débat public (CNDP) et  animé par une Commission particulière, ce débat est ouvert depuis le 7 novembre et jusqu'au 21 février 2014. Sept réunions publiques vont ponctuer ces quatre mois. Celle d'ouverture aura lieu le 28 novembre à Ris-Orangis, ville de l'Essonne choisie par la FFR pour accueillir son projet de Grand Stade "multimodal" de 82.000 places à l'horizon 2018. Une fois le bilan dressé par la CNDP, la FFR disposera de trois mois pour décider du principe et des conditions de la poursuite de son projet.

Le président de la FFR, Pierre Camou, compte en profiter pour "expliquer, lever des fantasmes, des contre-vérités" grâce à un débat "direct et franc, face-à-face, argument contre argument", faisant référence au rapport sénatorial jugeant ce projet déraisonnable "Nos ambitions sont peut-être mal comprises. J'attends un échange, qu'on sorte des approximations", a ajouté M. Camou, qui va s'appliquer à "essayer de convaincre et de faire adhérer" au projet, dont le coût s'élève à 600 millions d'euros et qui doit être financé par la FFR, sur ses fonds propres et par le recours à l'emprunt.

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