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Wiggins n'a "aucune sympathie" pour Armstrong

Le Britannique Bradley Wiggins, vainqueur du Tour de France 2012, a déclaré jeudi n'avoir "aucune sympathie" pour Lance Armstrong, déchu pour dopage de ses 7 victoires consécutives dans la Grande Boucle. Wiggins a expliqué avoir regardé à la télévision "le coeur brisé" en tant qu'ancien fan, puis saisi de "colère", la confession très médiatique d'Armstrong à Oprah Winfrey la semaine dernière.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Bradley Wiggins, vainqueur du Tour 2012

Armstrong a avoué s'être dopé du milieu des années 1990 jusqu'à 2005, lors  de ses sept Tours de France victorieux, mais pas lors de ses deux dernières  participations à la Grande Boucle (2009, 2010) alors que l'Usada, l'agence  antidopage américaine l'accuse aussi pour cette période. "Ce qui me contrarie le plus, c'est à propos de 2009-2010. Je me suis dit:  +tu mens, bâtard+", explique-t-il.
 "Je me souviens encore rouler côte à côte avec lui et regarder celui que  j'avais vu à l'arrivée de Verbier, puis celui que j'ai vu au sommet du Ventoux  une semaine plus tard, quand nous étions l'un et l'autre au contrôle  antidopage, et ce n'était pas le même coureur", poursuit-il.

Amstrong avait terminé la première étape des Alpes, Pontarlier-Verbier  (Suisse) en 9e position, à 1 min 36 sec de l'Espagnol Alberto Contador. A l'arrivée au sommet du Ventoux, Amstrong était arrivé 5e de la 20e étape  gagnée par l'Espagnol Juan Manuel Garate, à 41 sec du vainqueur mais quasiment  dans la roue d'Andy Schleck et Contador, 3e et 4e. Il était alors 3e au  classement général de ce Tour qu'il allait terminer à la même place, derrière  le Luxembourgeois et à 5 min et 24 sec de l'Espagnol, vainqueur de sa 2e Grande  boucle. Cette confession télévisée d'Armstrong, Wiggins ajoute qu'il l'a regardée  "avec (son) fils de 7 ans". "C'est très difficile, et ensuite il m'a fallu expliquer à mon fils de quoi  il s'agissait", poursuit-il, très soulagé, souligne-t-il, d'avoir pu lui dire  qu'il avait gagné la même course qu'Armstrong mais pas dans les mêmes  conditions. "Au bout du compte je me suis dit +tu mérites tout ce qui t'arrive  maintenant+, sans aucune sympathie devant les pleurs et les larmes", a-t-il conclu.

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