Wiggins n'a "aucune sympathie" pour Armstrong
Armstrong a avoué s'être dopé du milieu des années 1990 jusqu'à 2005, lors de ses sept Tours de France victorieux, mais pas lors de ses deux dernières participations à la Grande Boucle (2009, 2010) alors que l'Usada, l'agence antidopage américaine l'accuse aussi pour cette période. "Ce qui me contrarie le plus, c'est à propos de 2009-2010. Je me suis dit: +tu mens, bâtard+", explique-t-il.
"Je me souviens encore rouler côte à côte avec lui et regarder celui que j'avais vu à l'arrivée de Verbier, puis celui que j'ai vu au sommet du Ventoux une semaine plus tard, quand nous étions l'un et l'autre au contrôle antidopage, et ce n'était pas le même coureur", poursuit-il.
Amstrong avait terminé la première étape des Alpes, Pontarlier-Verbier (Suisse) en 9e position, à 1 min 36 sec de l'Espagnol Alberto Contador. A l'arrivée au sommet du Ventoux, Amstrong était arrivé 5e de la 20e étape gagnée par l'Espagnol Juan Manuel Garate, à 41 sec du vainqueur mais quasiment dans la roue d'Andy Schleck et Contador, 3e et 4e. Il était alors 3e au classement général de ce Tour qu'il allait terminer à la même place, derrière le Luxembourgeois et à 5 min et 24 sec de l'Espagnol, vainqueur de sa 2e Grande boucle. Cette confession télévisée d'Armstrong, Wiggins ajoute qu'il l'a regardée "avec (son) fils de 7 ans". "C'est très difficile, et ensuite il m'a fallu expliquer à mon fils de quoi il s'agissait", poursuit-il, très soulagé, souligne-t-il, d'avoir pu lui dire qu'il avait gagné la même course qu'Armstrong mais pas dans les mêmes conditions. "Au bout du compte je me suis dit +tu mérites tout ce qui t'arrive maintenant+, sans aucune sympathie devant les pleurs et les larmes", a-t-il conclu.
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