Vuelta 2024 : le Britannique Adam Yates s’impose après une longue échappée, Ben O'Connor conserve le maillot rouge de leader

Le coureur de l'équipe UAE Team Emirates a décroché sa première victoire d’étape sur la Vuelta, dimanche.
Article rédigé par franceinfo: sport
France Télévisions - Rédaction Sport
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La célébration d'Adam Yates à l'arrivée de la 9e étape de la Vuelta, à Grenade, le 25 août 2024. (JORGE GUERRERO / AFP)

L'heure du réveil a sonné pour la formation UAE Team Emirates. Après la perte de Joao Almeida, touché par le Covid, c’est un autre de ses coureurs, Adam Yates, qui est allé empocher la victoire à l’arrivée de la 9e étape de la Vuelta, dimanche 25 août, entre Motril et Grenade. Après une longue échappée, le Britannique a franchi le premier la ligne au pied de l’Alhambra, au cœur de la cité andalouse. De quoi décrocher sa première victoire d’étape sur les routes de la Vuelta, sa deuxième seulement sur un Grand Tour après l’étape inaugurale de la Grande Boucle 2023.

Présent dans l’échappée du jour, Adam Yates a proposé un récital pendant presque cent kilomètres. Passé en tête des deux ascensions de l’Alto de Hazallanas, l’une des deux difficultés du jour, il enfile le maillot à pois de meilleur grimpeur et remonte à la 7e place du classement général (+5'30"). L’Equatorien Richard Carapaz (EF Education First) est allé chercher la deuxième place de l’étape, tandis que le maillot rouge Ben O'Connor (Decathlon-AG2R La Mondiale) a réglé le peloton au sprint pour la troisième marche du podium.

Primoz Roglic secoué mais pas lâché

Au lendemain de sa victoire au sommet à Cazorla, Primoz Roglic (Red Bull-Bora-Hansgrohe) a lui connu une journée beaucoup plus mitigée. En difficulté dans un peloton rapidement resserré autour des favoris, le Slovène a montré des signes de défaillance dans la dernière montée de l’Alto de Hazallanas. Il a cependant su contenir les attaques de ses adversaires, de Richard Carapaz, qui échoue à lui reprendre la place de dauphin, à Enric Mas (Movistar), sorti du peloton mais freiné par une grosse frayeur dans la dernière descente du jour. De quoi limiter les dégâts avant le premier jour de repos.

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