Verbruggen contre-attaque
Dans un rapport publié début mars, la commission indépendante (CIRC) avait mis au jour le climat de proximité entre les présidents de l'UCI, surtout Hein Verbruggen (président de 1991 à 2005), et Armstrong, ensuite déchu pour dopage. "Le style de management de Hein Verbruggen a conduit à des erreurs majeures. L'image et le business étaient placés avant l'intégrité, la transparence et l'honnêteté du sport", avait commenté M. Cookson début mars.
Pour Verbruggen, le rapport de la commission "contient des éléments d'accusation incorrects" et "manque de base factuelle pour beaucoup des opinions qu'il contient. La plupart des prises de position de la commission sont basées sur des déclarations de personnes interviewées mais non identifiées plutôt que sur des preuves documentées", écrit-il dans un courrier.
Le Néerlandais s'en prend aussi à Brian Cookson qui, raille-t-il, "fait littéralement tout son possible" pour éviter de le rencontrer "en face-à-face". "J'ai peur de devoir en conclure que la confrontation directe et courageuse n'est pas sa meilleure qualité", ajoute-t-il.
Cookson a évidemment aussitôt répliqué. "La lettre de M. Verbruggen parle d'elle-même. Ceux qui ont lu le rapport de la CIRC auront compris où résidaient les erreurs de l'UCI dans le passé. Sa propension à s'engager dans des conflits inutiles en constitue un exemple et a sérieusement nui à sa crédibilité. J'ai été élu pour changer la façon dont l'UCI se conduisait et ne me laisserai par conséquent pas entraîner dans ce type de polémique publique".
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