Une journée dans le ravito avec Europcar
11h55, à Tarbes. Le départ d'étape est prévu dans une demi-heure, mais Valentin Gaudin et Mathieu Claude sont déjà dans leur voiture Europcar, prêts à partir pour la zone de ravitaillement. Leur travail pendant l'étape est simple, mais primordial : ils doivent se rendre sur un point du circuit, et distribuer des bidons et des barres alimentaires aux coureurs.
« Siffler sur la colline » de Joe Dassin résonne dans la voiture verte. Valentin et Mathieu distribuent des drapeaux de l'équipe, klaxonnent aux supporters présents sur le bord de la route… Leur travail commence à Artix. Arrivés aux alentours de 13h45, les deux compères, habitués à travailler ensemble, terminent de préparer les musettes. « C'est vous les ravitailleurs ? », demandent certains curieux. Dans chacune des musettes, on retrouve deux bidons, un soda, des gels énergétiques, des amandes... Le duo vendéen est placé en début de zone, comme à son habitude. « On fait ça pour que les gars aient le temps de ranger ce qu'il y a dans leurs musettes, explique Valentin, comme ça ils ont quasiment fini de faire ça, quand les autres commencent tout juste. Ils peuvent donc rester concentrés pour essayer d'éviter les chutes ». Mathieu complète qu'ils « ont leurs repères, on se met toujours en début de zone ».
14h35 : les coureurs passent. Valentin et Mathieu ont pris chacun des musettes, et tendent le bras, attendant qu'un des membres de la formation vendéenne en prenne une. Mais aucun des neufs coureurs d'Europcar n'empoignera une de ces musettes, pourtant préparées avec soin. L'explication est toute trouvée pour Mathieu, ancien professionnel au sein de l'équipe : « ça roulait trop vite dans le peloton. C'est bête parce que 500 mètres plus loin, ça a bien ralenti. C'est vraiment dommage, ils auraient pu prendre le temps de se ravitailler là, ils n'auraient rien perdu ».
Il est désormais l'heure pour les deux collègues de rallier l'arrivée. Pour cela, ils empruntent un itinéraire bis, qui leur permet de couper le parcours. A quelques kilomètres de l'arrivée, Valentin et Mathieu tombent sur une autre voiture Europcar, occupée par un autre ancien pro, Rony Martias. L'équipe prépare rapidement quelques bidons, destinés à un dernier ravitaillement dans la dernière ascension. Ils distribuent, une fois dans la voiture, les derniers drapeaux verts destinés à encourager la formation.
17h30 : l'arrivée est passée. Mais pour ces « ravitailleurs », comme ils ont été surnommés, le travail n'est pas encore terminé. Une fois à l'hôtel, Mathieu et Valentin devront masser tour à tour des coureurs. Avant de préparer le ravito du lendemain, et de repartir pour une nouvelle étape.
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