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Une descente de Sarenne qui fait polémique

Avec deux fois la montée de l’Alpe d’Huez, jeudi, la dix-huitième étape du Tour s’annonce mythique ! Mais la descente du Col de Sarenne, située entre les deux montées de l’Alpe, fait peur à beaucoup de coureurs. Une descente jugée "très dangereuse" pour certains et "même criminelle" pour l’Allemand Tony Martin, vainqueur du contre-la-montre entre Avranches et le Mont-Saint-Michel. Des orages pourraient également venir perturber l’étape, ce qui n’arrangerait rien à la situation.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Martin : "Totalement irresponsable"

"Ce sera un spectacle terrible pour les spectateurs, mais la descente après la première ascension de l'Alpe d'Huez est criminelle", déclare Martin avant le début du Tour dans un entretien au journal allemand "Sport-Bild". "C'est totalement irresponsable de la part des organisateurs, qui jouent avec nos vies. C'est comme si on roulait sur des pavés. Il n'y a en outre pas de rail de sécurité, avec un dénivelé de 30 à 40 mètres. Si on rate un virage, on risque d'y rester", explique le champion du Monde du contre-la-montre.

Une descente de 13 kilomètres qui plongent de 1.999 à 1.045 mètres d’altitude que le coureur d’Omega Pharma avait parcouru comme de nombreux coureurs lors de la 7e étape du Critérium du Dauphiné en juin dernier, "Nous avons parcouru le tracé exact du Tour. La route est défoncée, la surface est mauvaise, il n'y a pas de barrières. Si la pluie s’en mêle, cela risque de faire très mal".

Veilleux : "On y a survécu sur le Dauphiné"

Une descente qui donne également des sueurs froides à Sébastien Minard. "Il faudra être très méfiant et très lucide en haut de l’Alpe", confie le coureur d’AG2R. "La descente fait aussi peur que la montée. Ce sera dangereux surtout pour les gros leaders qui vont se faire la guerre en tête. Il faudra être vigilant".

"Ce sera aux coureurs de faire preuve d’intelligence dans la descente", tempère pour sa part Samuel Dumoulin. "Il n’y a pas de raison que cela ne se passe pas bien". Un passage qui en revanche n’inquiète pas du tout le québecquois d’Europcar David Veilleux. "On l’a fait au Dauphiné et vous voyez on y a survécu. Il ne faut pas focaliser sur cela". 

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