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Un prologue à coup de centièmes et de secondes

Wiggins au rendez-vous. Cancellara en jaune. Chavanel en "prison". Ce sont les trois faits marquants du prologue du 99e Tour de France.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Wiggins – Evans acte 1
La grande explication aura lieu …plus tard. Ce n’est pas sur ces 6,4 kilomètres du prologue que les deux favoris allaient se mettre des bâtons dans les roues. Surtout qu’elles étaient pleines... En toute logique, le Britannique a pris le meilleur sur le tenant du titre, moins à l’aise dans cet exercice. A l’arrivée, Wiggins glanait dix secondes. Ce n’est pas un gain exceptionnel mais qui sait si cet écart ne sera pas capital dans la bataille finale. A une petite seconde d’Evans, Vincenzo Nibali est lui bien campé dans l’ombre de l’Australien. Prêt à bondir…

Chavanel crève l’écran
La mode du ski se porte aussi très bien l’été. Comme en Coupe du monde, le meilleur temps était tenu de rester dans un espace réservé avec un écran de contrôle pour surveiller si son temps allait tenir ou pas. Le Poitevin a attendu une bonne heure avant que Bradley Wiggins le déloge de la première place provisoire pour 42/100e. Libéré de sa "prison", Chavanel gardait tout de même le sourire. Deuxième ex-aequo avec le Britannique, il ne rendait que sept secondes à Cancellara, le maître absolu du chrono. Il est en position idéale pour aller chercher le maillot jaune dimanche ou mardi dans les monts du Boulonnais.

Cancellara le récidiviste
Autant le Tour 2012 semble promis à Wiggins ou Evans, autant le prologue était destiné à Fabian Cancellara. Le Suisse était une nouvelle fois pile à l’heure du chrono. Puissant, véloce, élégant, le champion olympique du contre-la-montre n’avait pas de rival dans les rues liégeoises. La chance était même du côté du Suisse ou plutôt la malchance était du côté de Tony Martin. Prétendant au prologue, l’Allemand, champion du monde du chrono, a été victime d’un problème mécanique. Contraint de changer de vélo, il perdait tout espoir de victoire. A une seconde de Cancellara à mi-parcours, l’Allemand terminait très loin à 23 secondes. "Aujourd'hui, c'était un vélodrome de 6,4 km. C'était phénoménal, a indiqué le Suisse. J'ai l'habitude du jaune, du podium mais je suis très fier de cette victoire après ma clavicule cassée le 1er avril. J'espère le porter jusqu'en France."

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