Cet article date de plus de huit ans.

Katusha sous la menace d'une suspension

L'équipe Katusha encourt une possible suspension d'activité après le contrôle antidopage positif de son coureur russe Edouard Vorganov, a-t-on appris samedi de source officielle. Vorganov a été déclaré positif après un contrôle pratiqué hors compétition le 14 janvier dernier, au meldonium, un médicament classé dans la section "hormone et modulateur métabolique". Il a été suspendu à titre provisoire.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Edouard Vorganov contrôlé positif, c'est toute l'équipe Katusha qui est sous la menace d'une suspension (DE WAELE TIM / TDWSPORT SARL)

Le Russe, qui attend le résultat de l'échantillon B, est professionnel  depuis 2005. Agé de 33 ans, il a pour titre de gloire la victoire au  championnat de Russie décrochée en 2012. Ce cas, révélé vendredi par l'Union cycliste internationale (UCI), est le  deuxième touchant en moins d'un an l'équipe russe après celui de l'Italien Luca  Paolini (cocaïne) lors du Tour de France 2015. Or le règlement antidopage stipule que dans le cas de deux contrôles  positifs dans une période de douze mois, "l'équipe est suspendue de  participation à toute manifestation internationale" pour une période déterminée  par le président de la commission disciplinaire de l'UCI, "en tenant compte de  toutes les circonstances de l'affaire". La suspension est au minimum de 15  jours et au maximum de 45 jours.

Il revient à l'équipe d'établir qu'elle a pris "toutes les mesures qui  pouvaient raisonnablement être attendues afin d'éviter la violation des règles  antidopage", précise le règlement. La formation Katusha, dont les chefs de file sont le Norvégien Alexander  Kristoff et l'Espagnol Joaquim Rodriguez, a affirmé par communiqué que la  substance en cause "n'avait jamais été utilisée par l'équipe, sous quelque  forme que ce soit, et n'avait pas été fournie au coureur par l'équipe". Katusha a précisé que le meldonium (autre nom du mildronate) figurait sur  la liste des produits interdits seulement depuis le 1er janvier 2016. Mais elle  a souligné que, suivant son règlement interne, aucun médicament ne peut être  acheté ou utilisé par un membre de l'équipe sans l'avis du médecin de la  formation.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.