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Gent-Wevelgem: Peter Sagan en terrain conquis pour enfin lancer sa saison

Peter Sagan vise dimanche un quatrième succès sur Gent-Wevelgem, alors que le champion slovaque est à la peine physiquement dans les derniers kilomètres depuis le début de la saison. Et, comme à chaque fois, la concurrence sera rude sur les routes des classiques.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (BETTINI LUCA / BETTINIPHOTO)

Peter Sagan va-t-il passer (enfin) la quatrième ? La star du peloton, débordé à plusieurs reprises cette saison, deviendrait le seul détenteur du record de succès dans Gent-Wevelgem s'il renouait avec la victoire dimanche dans le deuxième acte des classiques flandriennes. Distancé vendredi dans le GP de l'E3, le triple champion du monde (2015 à 2017) compte à son palmarès de l'année une seule étape du Tour Down Under, en janvier.

Triple vainqueur et tenant du titre

Inquiétant ? Pas forcément. L'année passée, il s'était présenté à Deinze, la ville départ, avec un bilan comparable. Avant d'enchaîner Gent-Wevelgem puis, pour la première fois, Paris-Roubaix. Trois fois vainqueur sur la large chaussée de Wevelgem (2013, 2016, 2018), une bourgade située près de la frontière française, le Slovaque figure sur la même ligne que plusieurs champions de l'après-guerre, légendes à part entière (Rik Van Looy, Eddy Merckx) ou références du sprint (Mario Cipollini, Tom Boonen).

A 30 ans, il possède théoriquement plusieurs opportunités de les dépasser. Si son équipe Bora a surtout insisté sur le problème mécanique qui a affecté Sagan dans le final de l'E3, le coureur a reconnu n'avoir pas été "à son maximum de forme". Sera-t-il plus performant 48 heures plus tard ? Le parcours est cette fois plus linéaire malgré dix montées, dont les deux du Kemmel (Km 177, Km 217).

Viviani a une revanche à prendre

A l'arrivée, à moins que son équipe joue la carte du rapide champion d'Allemagne Pascal Ackermann, les adversaires sont à chercher du côté des sprinteurs (Viviani, Groenewegen, Gaviria, Démare, Kristoff, Trentin, Colbrelli, Degenkolb), s'ils restent au contact jusqu'au terme, et de quelques autres chasseurs de classiques en forme affûtée à l'approche du Tour des Flandres (Van Avermaet, Van Aert, Naesen, Pedersen, Cort Nielsen, Van der Poel). Et, bien sûr, de l'armada Deceuninck qui a fait main basse sur la plupart des courses d'un jour importantes depuis le début de la saison.

Son sprinteur numéro un Elia Viviani a une revanche à prendre. L'Italien a encore en mémoire son sprint de l'année passée quand il n'avait pu, à son grand désarroi, concrétiser le travail de ses équipiers. Sa deuxième place avait valeur de défaite. Douze mois plus tard, tout recommence à Wevelgem, conclusion historique de cette course jadis située en milieu de semaine mais qui s'est poussée du col à l'époque récente en atteignant la distance des 251,5 kilomètres et en se fixant à une semaine précise du Tour des Flandres, le rendez-vous majeur.

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