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Démare, la carte maîtresse de la FDJ

Pâques est passé à la FDJ. L’équipe de Marc Madiot a décidé de mettre tous ces œufs dans le même panier. Le Trèfle mise sur son sprinteur Arnaud Démare pour s’imposer dimanche au Vélodrome de Roubaix.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
L'équipe FDJ fait corps autour de son leader Arnaud Démare (CITIZENSIDE/THOMAS MAHEUX / CITIZENSIDE.COM)

La chance finit toujours par tourner. Enfin surtout la malchance. Les pépins, Arnaud Démare les a collectionné depuis le début des classiques. De la chute, du saut de chaîne, de la crevaison. Tout ce que le leader de la FDJ ne veut pas voir pendant Paris-Roubaix. Ce n’est pas rédhibitoire de crever mais si ça arrive au mauvais moment, il n’y a plus grand chose à espérer. «On sait que sur Paris-Roubaix on peut avoir des pépins mécaniques, reconnaît Démare. On s’y attend mais on est prêt. J’ai les jambes pour aller chercher un bon résultat. J’avais crevé deux fois l’an dernier mais pas dans des moments cruciaux. Il faut espérer une course limpide pour moi et pour l’équipe. »

"Il a les jambes pour gagner"

A la FDJ, on espère que ce sera sans ennui. Depuis le début de la saison, tout le monde se met en quatre pour Démare. Ça n’a pas encore payé mais il n’est pas question de changer les plans. « Il n’y a qu’une seule carte, celle d’Arnaud Démare, assure Yoann Offredo, équipier de luxe sur les pavés. Cette année on a décidé d’orienter l’équipe différemment. Avant on cherchait à montrer le maillot, à sortir. Là, on a une carte maîtresse avec Arnaud. » Frédéric Guesdon, dernier vainqueur français à Roubaix, y croit. Démare a tout pour rouler dans ses traces. « Si on le met dans cette position c’est qu’on estime qu’il a les jambes pour gagner, explique-t-il. Le but c’est que l’équipe le mette dans les meilleures dispositions pour arriver sur le Vélodrome. »

Un cap mental franchi

Une course que la FDJ envisage en costaud. Il faut jouer les yeux dans les yeux avec les autres favoris et miser sur un sprint au Vélodrome. « Je pense qu’il peut être à la bagarre avec les meilleurs plutôt que d’anticiper, ajoute Guesdon. L’avantage c’est qu’il va vite donc il peut arriver avec d’autres coureurs et se débarrasser d’eux. Il n’est pas obligé d’arriver tout seul pour gagner. » Démare espère lui aussi une arrivée en petit comité sur Roubaix. Avant ça il faudra passer sans encombre les cinq derniers secteurs pavés dont le terrible Carrefour de l’Arbre où il avait coincé en 2014. « Quoi qu’il lui arrive, il ne baisse pas les bras, reprend Offredo. Cette course là se joue beaucoup dans la tête. Physiquement, il est peut-être un peu en dessous de l’année dernière mais il a passé un cap mental. Il connaît bien Paris-Roubaix. Ici, il faut venir et revenir pour briller. Ce ne sera peut-être pas son année mais ça viendra un jour. »

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