Cyclisme : quatre bonnes raisons de ne (surtout) pas louper l'Amstel Gold Race
• Parce que Philippe Gilbert va marquer l'histoire
Il n'en manque qu'une. Une seule petite victoire pour rejoindre la légende néerlandaise Jan Raas et ses cinq sacres. Candidat à sa propre succession après son succès l'an passé, Philippe Gilbert sera chez lui ou presque aux Pays-Bas. Le Belge a dompté le Cauberg - la colline qui accueille (désormais précède) l'arrivée de l'épreuve - tellement de fois qu'il sera en terrain conquis. Pour rappel, il y a levé les bras en 2010, 2011, 2014 et donc 2017. Sa formation Quick Step - Floors a fait très forte impression sur les flandriennes. Avec Paris-Roubaix dans la poche, on aurait même pu parler de carton plein. Mais Peter Sagan est passé par là. Qu'à cela ne tienne, l'Amstel Gold Race arrive.
Une place dans l'histoire, voilà ce dont court après Philippe Gilbert. Et quitte à se mouiller, on se dit qu'il va bien l'avoir ce dimanche.
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• Parce que c'est le début des ardennaises (et c'est cool)
Bon, niveau géographie on repassera. L'Amstel ne passe pas vraiment par les Ardennes. Mais dans les têtes, elle fait partie intégrante des classiques ardennaises, au même titre que la Flèche wallonne et la Doyenne, Liège-Bastogne-Liège. Ces prochaines semaines seront animées par des baroudeurs (voir ci-dessous) prêts à tout pour contester l'étiquette de favori accrochée au front d'Alejandro Valverde. Les pavés laissent la place aux côtes asphaltées. Imprévisibles, tortueuses, mouvementées... Les courses à venir sont pleines de promesses. Et clairement, on ne va pas s'en plaindre.
• Parce que Julian Alaphilippe va mettre le feu
Le Français est en forme. Il y a quelques jours sur les routes du Tour du Pays basque, Julian Alaphilippe a claqué deux belles étapes et porté le maillot de leader une bonne partie de l'épreuve. De bonne augure au moment d'attaquer des classiques ardennaises sur lesquelles il avait fait l'impasse l'an dernier. 7e de l'Amstel en 2015, 6e en 2016, le top 5 cette année est clairement dans ses cordes. Même s'il s'agira de ne pas laisser trop de plumes avant la Flèche wallonne (2e en 2015 et 2016) et Liège-Bastogne-Liège (2e en 2016), qui figurent parmi ses objectifs principaux. Plus que jamais les qualités de sprinteur-puncheur du Français seront des atouts indéniables. Seul hic : le rôle indécis d'Alaphilippe par rapport à son coéquipier de la Quick Step Philippe Gilbert. Et si on partait sur un coup de main du Français pour le Belge dimanche, et l'inverse mercredi ?
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• Parce que le parcours pour baroudeurs promet une course animée
Maastricht-Valkenburg. 260 kilomètres. 153 coureurs. Pas moins d'une trentaine de côtes à franchir.
Le tableau est posé : les baroudeurs devraient une nouvelle fois se régaler. Kwiatkowski, Gasparotto, Colbrelli, Albasini, Gerrans... Les noms des postulants ne manquent pas, de même que les profils. Une chose est sûre : dimanche, ce sont les hommes les plus frais et qui parviendront le mieux à digérer les côtes successives qui auront une chance de s'imposer. Les plus audacieux, aussi. Car la classique néerlandaise invite à la prise de risques et aux attaques anticipées. Une synthèse du vélo qu'on aime.
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