Troisième étape : attention aux bosses !
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Le parcours : "Pas un mètre de plat"
"C'est simple : il n'y a pas un mètre de plat". Jean-François Pescheux, le directeur de la course, se frotte les mains à l'avance. Lui et son équipe ont concocté un parcours semé d'embûches dans un cadre idyllique pour cette 3e étape. "Cela signifie que le peloton sera toujours très étiré, à la merci de la moindre cassure. Gare aux leaders qui auraient la mauvaise idée de traîner un peu à l'arrière... D'autant que l'étape est courte. Elle va donner beaucoup d'idées aux puncheurs", conclut-il. Dans les faits, cela se traduit notamment par le franchissement de quatre cols (un de 4e catégorie, un de 3e et deux de 2e).
L'enjeu : Être vigilant
C'est le mot d'ordre pour chaque équipe. Car outre la difficulté inhérente au parcours, ce dernier devrait surtout se révéler extrêmement piégeux avec ses routes sinueuses et ses virages dangereux le long de la côte avec la mer en contrebas... Un terrain de jeu idéal pour les aventuriers au long cours qui feront tout pour empêcher une arrivée massive, que les trente derniers kilomètres disputés sur une route plus large, semblent favoriser. Mais les baroudeurs solitaires ne seront peut-être pas les seuls à pouvoir s'exprimer. Tous les postulants à la victoire finale seront ainsi épiés, pris entre le désir de ne pas concéder de temps dans une cassure et peut-être taraudés par l'idée de porter leurs premières attaques...
Le coureur à suivre : Sylvain Chavanel
Qui dit baroudeur puncheur, dit souvent Sylvain Chavanel. Le tout récent champion de France contre-la-montre a prouvé qu'il était en excellente condition ces dernières semaines et il devrait trouver sur ce parcours bosselé un terrain idéal pour exprimer ses qualités. A moins que l'autre champion de France, sur route cette fois, ne lui vole la vedette. Arthur Vichot aura à coeur de faire briller son maillot tricolore sur le Tour durant trois semaines. Début du défilé lundi ?
Le chiffre : 443
Soit, en mètres, le point culminant de cette troisième étape. Il est situé au sommet du col de Marsolino, classé en 2e catégorie. Autant dire que l'on est très loin, en termes d'altitude, des 2001 mètres du col de Pailhères, toit du Tour 2013.
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