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Tour de Lombardie : le Danois Jakob Fuglsang remporte son deuxième Monument

Au terme d'un Tour de Lombardie qui restera marqué par la chute terrible du Belge Remco Evenepoel, c'est Jakob Fuglsang (Astana) qui s'est montré le plus fort pour lever les bras à Côme. Le Danois a distancé George Bennett (Jumbo-Visma) dans les six derniers kilomètres pour s'offrir son deuxième Monument après Liège-Bastogne-Liège en 2019. En dépit de la loi du nombre, les Trek-Segafredo de Bauke Mollema, Vincenzo Nibali ou Giulio Ciccone ont loupé leur coup.
Article rédigé par Clément Mariotti Pons
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Le Danois Jakob Fuglsang remporte le Tour de Lombardie 2020. Son deuxième monument après Liège-Bastogne-Liège en 2019. (MARCO BERTORELLO / AFP)

231 kilomètres d'efforts et un vainqueur, Jakob Fuglsang : le Danois était bien le plus fort cet après-midi sur le Tour de Lombardie. Le coureur Astana a su prendre le meilleur sur le Néo-Zélandais George Bennett (Jumbo-Visma) dans les six derniers kilomètres pour aller accrocher un deuxième Monument - après Liège-Bastogne-Liège en 2019 - à son tableau de chasse.

Il s'agit de sa quatrième victoire cette saison (la 26e de sa carrière) après son triplé sur le Tour d'Andalousie. Jusqu'à présent, il n'avait jamais fait mieux qu'une quatrième place en Lombardie (en 2010 et 2019).

Une édition 2020 marquée par la chute d'Evenepoel

Mais ce samedi sur les routes italiennes, c'est bien davantage la chute terrible du Belge Remco Evenepoel (Deceuninck-Quick Step) qui restera dans les mémoires. À 49 kilomètres de l'arrivée et alors qu'il était engagé en pleine descente, le jeune homme de 20 ans est allé encastrer son vélo dans un parapet avant de passer par-dessus celui-ci et tomber dans le vide. Plus de peur que de mal d'après les premières nouvelles, son équipe expliquant qu'il était conscient et souffrait de grosses contusions à la jambe. Il a été évacué sur civière avant d'être conduit à l'hôpital le plus proche.

À noter également l'autre image forte de l'après-midi, en fin de course : Maximilian Schachmann (Bora-Hansgrohe) se faisant faucher par une voiture civile, en plein parcours. 

Evenepoel et les Deceuninck-Quick Step ont fait le ménage, les Astana ont conclu l'affaire

Avant ces chutes et ces événements de course déplorables, il y avait pourtant bien eu une course. Une course prise en main par Evenepoel et son équipe Deceuninck-Quick Step. Dans le Colle Brianza puis le Madonna del Ghisallo, deux des difficultés du tracé, c'est une vague bleu et blanche qui a écrémé le peloton. À tel point qu'à près de 60 kilomètres de l'arrivée, il ne restait qu'un seul équipier au jeune coureur Belge. Une stratégie, évidemment, mais aussi une prise de risque. Mis sous pression par les Trek-Segafredo de Vincenzo Nibali, Bauke Mollema et Giulio Ciccone dans la descente, le grand favori du jour est tombé... 

Dès lors le temps a semblé s'arrêter ou presque. Pourtant au fil des kilomètres, les hommes forts restants ont commencé à se montrer. Et contre toute attente, il ne s'agissait d'aucun des Trek-Segafredo mais bien des Astana Aleksandr Vlasov et Jakob Fuglsang, accompagnés par George Bennett (Jumbo-Visma). À deux contre un, les coureurs de la formation kazakhe étaient alors dans une position favorable. Le Néo-Zélandais a tenté le tout pour le tout dans le San Fermo della Battaglia, ultime difficulté du jour, mais le Danois s'est montré le plus tranchant pour s'envoler vers la victoire.

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