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Tour de France : Bordures, sprint massif et baroudeurs… l'étape 7 en questions

Au lendemain d’une arrivée en altitude, et à la veille du premier gros morceau pyrénéen, la 7e étape du Tour de France est dédiée aux sprinteurs. Au départ de Millau, le peloton rejoindra Lavaur avec un seul ennemi possible : le vent, propice aux bordures. 
Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Ici dépassé par Wout Van Aert à l'arrivée à Privas, Cees Bol (à droite) espère avoir plus de chance à Lavaur. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

• Quel profil ?

"Dans l’Aveyron et le Tarn où l’on ne connaît pas réellement le « plat », les routes ne sont jamais de tout repos", prévient Christian Prudhomme à propos de cette étape de transition entre Millau et Lavaur. Certes, les 125 premiers kilomètres seront vallonnés jusqu'à Castres, avec trois difficultés répertoriées, mais rien d’insurmontable puis qu’il s’agit de deux cols de 3e catégorie suivis d’un de 4e. Surtout, les 44 derniers kilomètres essentiellement plats donneront largement le temps aux équipes de sprinteurs de s’organiser avant l’arrivée à Lavaur. 

 

 

• Quels pièges ?

Une échappée tentera forcément de prendre ses distances grâce aux deux premiers tiers de l’étape accidentés, mais ce qui pourrait animer la journée : c’est le vent. Dès la sortie de Castres, le peloton entrera dans les 40 derniers kilomètres sur des routes droites, ouvertes au vent, et donc propices aux bordures. En effet, les chemins empruntés ne seront pas bordés de haies, mais au beau milieu des champs. Si le vent se lève et qu’une équipe tente de mettre en place des bordures, le peloton pourrait éclater. 

• Le coureur à suivre ? 

Son nom ne vous dit rien, et pourtant Cees Bol (Sunweb) aurait pu être sur toutes les lèvres à l’arrivée à Privas mercredi. Le sprinteur néerlandais avait en effet tout bien fait à l’approche de la ligne d’arrivée, ses équipiers l’emmenant parfaitement dans leur train vers la victoire au sprint. C’était sans compter sur Wout Van Aert, bien installé dans sa roue et qui l’a coiffé sur le poteau. Deux jours plus tard, dans une étape destinée aux sprinteurs, Bol pourrait avoir un peu plus de chance. On lui souhaite, en tout cas. 

• Qu’en pense notre consultant Yoann Offredo?

Ce n’est pas une des étapes les plus dures, mais il faudra se méfier, parce qu’il pourra y avoir du vent et donc des bordures. On peut aussi imaginer des coureurs se lancer à l’offensive et partir dans une échappée avec beaucoup de monde. À nouveau, cette étape peut être dangereuse pour le général.”

• Les horaires : 

13h25 : Départ fictif
13h35 : Départ réel
13h47 : Passage au sommet du Col de Luzençon de Coste (3e catégorie)
14h52 : Sprint intermédiaire de Saint-Sernin-sur-Rance
15h13 : Passage au sommet du Col de Peyronnenc (3e catégorie)
15h45 : Passage au sommet de la Côte de Paulhe (4e catégorie)
17h20 : Arrivée prévue à Lavaur

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