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Tour de France 2019 - Pinot : "Je ne suis plus comme avant"

"Je ne suis plus comme avant", affirme Thibaut Pinot (Groupama-FDJ), impressionnant dans les étapes pyrénéennes du Tour de France dont il occupe avant les Alpes la 4e place du classement général. Le Français aborde la dernière semaine avec un nouveau statut, avant le triptyque alpestre à partir de jeudi.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
 

Êtes-vous le favori du Tour maintenant, comme le croient les bookmakers ? 
Thibaut Pinot (Groupama-FDJ) :
"Je ne me sens pas encore le favori, loin de là. Cela fluctue très vite, je ne m'occupe pas de ça. Sur les deux derniers jours j'étais peut-être le plus fort mais le Tour dure jusqu'à dimanche, il peut se passer beaucoup de choses." 

Quelle est l'étape des Alpes la plus favorable à une attaque ? 
TB :
"Les trois étapes sont belles, je connais très bien les deux dernières. La plus dure, je pense, est celle du Galibier (jeudi). Je n'ai pas à choisir, ça dépendra de mes jambes. Si elles sont bonnes, je passerai à l'attaque." 

Le soutien populaire vous écrase-t-il ou vous porte-t-il ? 
TB :
"Si la pression m'écrasait, je ne serais pas là, je n'aurais pas gagné au Tourmalet. Les grandes ambiances me poussent, elles me donnent des ailes. C'est comme dans un stade, on est toujours plus fort quand on joue à domicile. Cela aide aussi Julian je pense, on compte sur le soutien du public pour nous pousser le plus haut possible." 

Craignez-vous l'étape de mardi sous la canicule ? 
TB :
"Comme chaque étape de plaine, vent ou pas, ce n'est jamais une partie de plaisir. Je ne les aime pas mais il faut faire avec. On va rester placé comme on l'a fait depuis le début et essayer de la passer sans souci." 

Finalement, la bordure d'Albi vous a rendu service en terme de mental... 
TB :
"On ne peut pas vraiment le savoir mais je pense qu'elle m'a fait du bien. Depuis cette bordure on court encore mieux, on est encore plus déterminé. Le soir de la bordure j'avais la rage, je ne pensais qu'à gagner au Tourmalet." 

Vous semblez ne craindre personne ? 
TB :
"Je n'ai jamais eu peur de personne, je voulais gagner samedi, c'est fait. Maintenant je pense au général. Hier (dimanche), je n'ai pas calculé, je ne me suis jamais trop retourné, je suis là pour reprendre du temps. C'est le vélo que j'aime, attaquer sans calculer." 

Avez-vous conscience que c'est peut-être la chance de votre vie de gagner le Tour ? 
TB :
"On verra samedi à Val Thorens. Je ne pense pas à ça. Même si j'ai montré de belles choses ce week-end, je suis 4e du classement. J'ai appris à ne pas m'enflammer, je vais continuer à courir comme je sais le faire." 

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