Tour de France 2018 - France - Belgique: le match est lancé dans le peloton
Eddy Merckx l’a scandé dès samedi : « La Belgique va gagner. » Le « Cannibale », de passage sur la Grande Boucle lors du Grand Départ de Noirmoutier, a affiché sa grande confiance dans les Diables Rouges. Le quintuple vainqueur du Tour de France est comme tous les coureurs : il suit avec passion la Coupe du monde de football.
Champagne ou bière ?
Parmi les 174 coureurs au départ ce matin de La Baule, certains sont plus concernés par la demi-finale de Coupe du monde. Certains Français sont dans une équipe belge, et certains Belges courent dans une équipe française. Alors, ce soir ? « Si la Belgique gagne, on boira de la bière. Si c’est la France, ce sera du champagne », a prévenu Yoann Offredo, combatif du jour lors de la 1re étape et qui fait partie de la formation belge Wanty – Groupe Gobert. Son leader est un compatriote : Guillaume Martin. Ce sont les deux seuls « Bleus » de ce collectif. « La tension va peut-être monter. Après l’excitation de la course, il y aura peut-être celle du match », avance Martin.
Sur la route, le match a déjà commencé dans l'échappée belle du jour. Les Belges Dimitri Claeys (Cofidis) et Guillaume Van Keirsbulck (Wanta) sont partis, dès le premier kilomètre, en compagnie des Français Anthony Perez (Cofidis) et Jérôme Cousin (Direct-Energie).
Chez l’emblématique Quick-Step, insatiable depuis le début de la saison, l’affiche du soir fait saliver. Le leader de l’équipe d’outre-Quiévrain est Français, s’appelle Julian Alaphilippe, et c’est son portrait qui décore le bus de l’équipe. A ses côtés, Tim Declercq, Yves Lampaert mais aussi Philippe Gilbert, ancien champion du monde (2012). "On est contents de suivre cette Coupe du monde", confiait le Français ce matin avant le départ. "Pour l'instant, on avait suivi les matches chacun dans nos chambres". Mais ce soir, ils seront tous ensemble pour supporter leur équipe. Parfois, en nette infériorité numérique...
De notre envoyé spécial
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