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Tour de France 2018 - David Gaudu (Groupama-FDJ): "Entre Mûr-de-Bretagne et Alpe d'Huez, je choisis le Mur"

A 21 ans, David Gaudu découvre le Tour de France cette année. Au sein de l'équipe Groupama-FDJ amputée par le forfait de Thibaut Pinot, il représente l'une des très belles cartes sur les étapes de montagne. Mais avant les Alpes et les Pyrénées, le Finistérien a bien évidemment entouré la 6e étape, celle qui se finit Mur de Bretagne, à 40km de chez lui. Des routes connues par coeur, et qu'il aspire à dominer. "Si on me demande de choisir entre gagner Mûr-de-Bretagne ou l’Alpe d’Huez, ça penche vers le premier, parce que c’est notre bosse à nous", dit-il. "C’est notre fief."
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le coureur français David Gaudu (Cofidis) (PHILIPPE LOPEZ / AFP)

Neuvième de la Flèche Wallonne et son terrible Mur de Huy en 2017, cela classe un coureur. Surtout après avoir attaqué le "maître" Alejandro Valverde dans l'ascension, et qu'il ne s'agit que de sa première année chez les professionnels. David Gaudu est peut-être novice dans ce Tour de France 2018, mais il s'est déjà taillé une réputation dans le peloton. A seulement 21 ans, il rêve en grand.

"J’aimerais bien un jour gagner une étape à Mur de Bretagne", glisse-t-il lorsqu'on l'interroge sur le sujet. "Ce serait formidable. Si on me demande de choisir entre gagner Mûr-de-Bretagne et l’Alpe d’Huez, ça penche vers le premier, parce que c’est notre bosse à nous. C’est notre fief." Une citadelle de 2km à près de 7%. 

"Une des plus belles de Bretagne"

Il vit à 40km de ce haut lieu du cyclisme breton. "Ce n’est pas une des côtes que je préfère, car elle est toute droite", relativise-t-il. "Je ne la monte pas beaucoup. Mais entre course et entraînement, ça change. En course, cela devient une de plus belles de Bretagne. Elle est très très dure. Ce n’est pas aussi dur que le Mur de Huy. Il faut être très bien placé au pied." Ce jeudi, le peloton va devoir escalader le Mur de Bretagne à deux reprises. "Ca va éliminer certains coureurs. Ca va faire maigrir le peloton. Ce sera plus facile à de se placer lors du deuxième passage."

Jusque-là, David Gaudu a fait ses premières armes sur la Grande Boucle. "Les 1res étapes, c’est assez difficile d’aller frotter. C’est très nerveux, tout le monde veut se placer. On commence à s’acclimater. Il faut se faire à l'ambiance. Le public est vraiment là, il nous pousse. Se distinguer sur mes terres, ce serait exceptionnel."

De notre envoyé spécial

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