Tour de France 2017 : Pinot - Barguil, deux faces d’une même Planche
Une pente sèche. Un mur final à 20 %. La Planche est le terrain de jeu est idéal pour les grimpeurs français. Vu le profil, deux noms sortent du chapeau : Thibaut Pinot et Warren Barguil. Auteur d’un gros Tour d’Italie (4e au général), Pinot remonte doucement la pente. Electron libre de la FDJ sur ce Tour, le Franc-Comtois attend encore des jours meilleurs. En fait, la Planche des Belles Filles arrive trop tôt. « J’ai du mal à remettre en route après le Giro, reconnaît-il. Ça mettra quelques jours mais aujourd’hui je vais faire l’étape à fond. » Pinot n’a pas le choix, il est chez lui et ne peut pas se contenter d’être moyen ou de ne pas tenter sa chance. « J’en saurai plus ce soir mais j’ai l’envie de faire un bon résultat », ajoute-t-il.
Pinot va jouer, pas Barguil
Reste qu’avec les cadors du Tour, l’affaire ne sera pas simple. L’idée est donc d’envoyer un éclaireur de la FDJ devant et de s’appuyer dessus pour éviter de subir la course. « Le pied est très dur surtout qu’on va arriver très vite dedans, explique Pinot. Les Sky vont sûrement imposer un gros rythme quelques kilomètres avant la Planche. On sera un peu tous asphyxiés et c’est ça qui sera difficile à gérer. » Pour Warren Barguil, aucun danger d'asphyxie dans la Planche. Le Breton, premier vainqueur de l'histoire au sommet de la Planche (sur le Tour de Franche-Comté 2012, ndlr), vise plus loin. « Mon Tour commence aujourd’hui à perdre du temps, lâche le grimpeur de Sunweb. Il faudrait perdre cinq à dix minutes et me préserver pour ce week-end. Même si je suis bien… Je ne veux pas être frustré en finissant 15e du Tour sans avoir pu jouer une étape. » Rendez-vous aux Rousses ou à Chambéry !
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