Sur tous les terrains !
L’engagement sans retenue devrait avoir lieu dès les premières étapes, tracées en Grande-Bretagne. Ce sera par ailleurs la vingtième fois, soixante ans après un Grand Départ donné d’Amsterdam, que l’explication débutera hors des frontières françaises.
Après un séjour forcément mouvementé outre-Manche, en particulier sur l’enchaînement des redoutables toboggans menant à Sheffield, le retour sur le continent invitera les coureurs à redevenir un peu plus terre à terre, et ne laissera place à la déconcentration. Car s'il y a a un contexte où l’imprévu peut surgir, c’est bien sur les pavés de Paris-Roubaix, au programme dans l’étape qui partira de Belgique, à Ypres, pour s’achever à Arenberg Porte du Hainaut.
Attention aux étapes vosgiennes !
Puis il faudra encore faire preuve de réalisme et de bravoure (avec sans doute des bénéfices substantiels !) dans les étapes vosgiennes qui précéderont le duo alpin de Chamrousse et Risoul. Tout sera aussi permis sur la route de Nîmes ou de Bagnères-de-Luchon pour les puncheurs et rouleurs, mais c’est ensuite, lors des deux arrivées en altitude de Saint-Lary-Soulan Plat d’Adet et du Hautacam, au terme d’étapes au format dynamique, que les montagnards pourront lancer leurs derniers assauts.
Ces opportunités seront décisives, avant les 54 km de l’unique chrono du Tour, entre Bergerac et Périgueux, soit la plus courte distance totale à parcourir contre la montre depuis l’apparition de l’exercice en 1934.
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