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Sicard ne pouvait pas quitter les Pyrénées sans attaquer

Champion du monde espoirs en 2009, Romain Sicard suscite toujours de l’espoir. Voir le grimpeur d’Europcar échappé entre Lannemezan et le Plateau de Beille l’a remis sur le devant de la scène. Trop juste face à Rodriguez, Fulgsang ou Bardet, le Basque est malgré tout satisfait de sa journée.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

« J’aurai espéré gagner devant mes supporters mais je suis déjà content d’avoir été devant. » Tout est bon à prendre pour Romain Sicard. Après plusieurs saisons blanches, le Basque renaît petit à petit de ses cendres. Il n’a pas gagné lors de la 12e étape du Tour mais il a été l’un des principaux acteurs. « J’ai fait partie du bon écrémage dans le Port de Lers », raconte-t-il. Malheureusement pour lui, ses compagnons d’échappée étaient pour la plupart des gros calibres. Rodriguez, Bardet, Kwiatkowski, « des favoris qui avaient perdu du temps ».

Aucun regret

Malgré la baisse de la température, la terrible montée du Plateau de Beille lui était fatale. Sicard voyait partir Purito, Bardet et Fulgsang sans pouvoir réagir. « Je me suis battu avec mes moyens mais c’est la patte qui a coincé dans la dernière bosse, avouait-il. Ils étaient plus forts que moi. Six minutes de retard à l’arrivée, le chiffre parle de lui-même. Pas de regret. » Le coup est raté mais le Basque n’a pas renoncé. « Le Tour n’est pas fini. On va faire le maximum pour aider Pierre Rolland qui est bien placé et relancer l’offensive. » Ca tombe bien, les Alpes vont vite arriver.

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