Roy récolte le fruit du travail accompli
C’est donc un homme heureux qui s’est présenté sur la ligne de départ à Fougères. Comblé, car Jérémy Roy sait qu’il va retrouver sa famille et ses proches dans les heures à venir, mais heureux également car ce dernier a réalisé une jolie performance mercredi entre Avranches et le Mont-Saint-Michel. "Je suis super content de ma 8e place. Cela récompense tout l’investissement que je réalise, que ce soit en soufflerie, dans le travail de positionnement, ou encore dans le matériel".
"C’est bien de pouvoir récolter de temps en temps le fruit du travail accompli", confie le double vice-champion de France de contre-la-montre. "Franchement, l’objectif c’était un top 20. Donc être dans le top 10, c’est un résultat pour lequel j’aurais signé dès le début du Tour", reconnaît-il.
Une belle récompense pour ce coureur dont tout a commencé à l'Union cycliste Saint-Cyr-sur-Loire. Cinquième du championnat du monde junior en 2001, à Lisbonne. Il passe professionnel en 2003 au sein de la Française des Jeux. Mais à cette époque, il joue sur deux tableaux et poursuit des études d'ingénieur à l'Institut national des sciences appliquées de Rennes. Il obtient un diplôme d’ingénieur en génie mécanique et automatique en 2007. Son avenir assuré, il se consacre à fond à sa carrière de coureur.
Super-Combatif du Tour en 2011
Il remporte sa première victoire professionnelle en 2009 dans la 5e étape de Paris-Nice, en battant au sprint Thomas Voeckler. L’année 2011 est une grande année pour lui. Il se met en évidence dès le début de saison en remportant le Grand Prix d'ouverture La Marseillaise et crève l’écran sur le Tour. Il s’échappe lors de la 1ère et 4e étape. À nouveau échappé dans les Pyrénées, il est élu finalement super-combatif de cette Grande Boucle 2011.
Discret depuis le début de ce Tour, il devrait montrer le bout de son nez rapidement devant le peloton. "J’étais tourné au départ pour un rôle d’équipier pour Thibaut Pinot. Maintenant qu’il n’a pu rien à jouer au général. Nous allons passer à une course offensive. J’espère que le naturel va vite revenir au galop".
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