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Rous : « Un Tour ça se gère »

Malgré quelques zones de turbulence chez Cofidis, le directeur sportif Didier Rous est serein en ce début de Tour. Pour le moment, ses coureurs gèrent les difficultés et protègent le leader Rein Taaramae.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Q : Comment va l’équipe Cofidis ?
R : « Pour l’instant ça va plutôt bien. Le Tour a bien commencé mais il est encore long. On va attaquer la 3e étape qui est difficile. Seraing était aussi une étape difficile mais on l’a bien négocié car Rein (Taaramae) est arrivé dans le temps des meilleurs. Nicolas était aussi dans l’échappée. Hier on ne voulait pas aller devant car c’était plutôt suicidaire. Le Tour ça se gère et il faut savoir s’économiser. Pas question de faire n’importe quoi et d’aller devant à tout prix. Hier c’était une journée axée sur la tranquillité même si ça roulait vite dans le final. Aujourd’hui ça nous convient mieux donc on va essayer d’aller dans l’échappée même si l’objectif est toujours d’aider Rein à rester au contact des meilleurs. »

Q : Le final est délicat à gérer dans le Boulonnais
R : « Il y a beaucoup à perdre. En plus, on ne sait pas trop où on va avec Rein à cause de son début de saison délicat. Il y a eu sa mononucléose et sa fracture du coude donc on ne sait pas trop comment il va gérer son Tour, s’il va passer. On est toujours un peu dans le flou et dans l’inconnu. Mais par rapport à ce qu’il a fait l’année dernière, on est obligé de travailler dans ce sens-là. Continuons comme ça et on verra après le chrono où il en est. Après on prendra une décision et peut-être qu’on courra différemment. »

Q : Cancellara va encore faire rouler son équipe ?
R : « Oui, bien sûr ils vont contrôler. Cancellara va passer. En plus ce sont des routes étroites donc les RadioShack vont rouler devant  plutôt que de laisser une autre équipe mener et se faire piéger. Il y aura de la bagarre dans le final mais est-ce que les favoris vont s’attaquer, je ne pense pas. De toute façon, il n’y aura pas deux cents gars au sprint. »

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