Tour de France 2019 : "Qui dit moyenne montagne dit routes piégeuses", selon Romain Bardet
Romain Bardet (FRA/AG2R La Mondiale) - 2e en 2016
"C'est un très beau parcours, assez difficile sur le papier, avec très peu de temps morts et beaucoup de moyenne montagne. Qui dit moyenne montagne dit routes piégeuses et issues incertaines. Il y a aussi des cols mythiques, en haute altitude, qui devraient pouvoir faire de gros écarts. Les contre-la-montre sont placés en début de course, ils ne devraient pas bloquer les positions au contraire de 2018."
Chris Froome (GBR / Sky), quadruple vainqueur de l'épreuve
"L'an prochain c'est la 10e saison de Sky, la dixième année pour moi, et ce sera encore plus particulier de gagner", a ajouté en français Froome, qui s'est classé troisième du Tour en juillet dernier. Sur le parcours dévoilé par le directeur du Tour Christian Prudhomme, le Britannique s'est déclaré surpris de la place limitée réservée aux contre-la-montre (un par équipes et un individuel, d'une distance de 27 km à chaque fois). "Ce qui me surprend, c'est qu'il y ait moins de kilomètres de contre-la-montre. Je pensais qu'avec (la présence de) Tom Dumoulin il y en aurait plus", a déclaré Froome par référence au Néerlandais, 2e du Tour 2018 et vainqueur du contre-la-montre d'Espelette au Pays Basque.
"Je ne dirais pas que le tracé est bon ou mauvais", a ajouté en anglais le Britannique. "Chaque année, c'est difficile et il n'en ira pas autrement l'an prochain. C'est une bonne chose d'avoir plus d'arrivées au sommet. Plus d'arrivées en altitude, à plus de 2000 mètres, c'est plus dur bien sûr". Froome a relevé que "les coureurs nés en altitude, comme Nairo Quintana, ont un petit avantage" dans ce type de configuration.
Froome a aussi déclaré qu'il ne savait pas encore s'il serait le leader de l'équipe Sky, laquelle est susceptible d'aligner plusieurs prétendants potentiels entre lui et le vainqueur du Tour 2018, le Britannique Geraint Thomas, voire le grimpeur colombien Egan Bernal.
Mark Cavendish (GBR/Dimension Data), 30 victoires d'étape
"Cela me va bien. J'ai plus de chances d'atteindre Paris l'an prochain (abandon en 2018) ! Ce qui est important, c'est le positionnement des ascensions dans les étapes. L'an dernier, c'était impossible pour un sprinteur comme moi. D'après ce que je vois, il y a sept opportunités de sprint. Dans l'ensemble, le Tour 2019 peut paraître plus compliqué que 2018 mais je le trouve plus simple."
Pierre Latour (FRA/AG2R La Mondiale), maillot blanc de meilleur jeune en 2018
"Je ne sais pas encore ce que je vais faire en 2018 mais j'espère bien être sur le Tour. Il m'inspire bien avec ces étapes de moyenne montagne et les grandes ascensions qui font rêver... Je me souviens aussi de l'étape de la Planche des Belles Filles, c'était un beau chantier. L'objectif ? améliorer mon classement général et gagner une étape, ce serait top."
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