Cet article date de plus d'onze ans.

Riblon: "Gagner au Ventoux ce serait exceptionnel"

A 32 ans, le coureur de chez AG2R Christophe Riblon participe à son sixième Tour de France. Déjà vainqueur d’une étape du Tour en 2010 à Ax-3-Domaines, Riblon a encore un rêve : triompher en haut du Mont Ventoux. Un objectif qui ne lui fait pas peur.
Article rédigé par Gilles Gaillard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Christophe Riblon déjà échappé lors de la 8e étape du Tour

Christophe, que vous inspire la montée du Mont Ventoux ?
"Le Ventoux, je ne l’ai monté qu’une fois en 2009. J’étais échappé. J’avais fais dans les quinze premiers de l’étape. D’ailleurs, depuis quelques jours mes coéquipiers se fichent un peu de moi. Car je leur ai dit que si j’arrivais avec 3’ ou 3’30 d’avance en bas du sommet, je gagnerai. C’est un peu le défi de dimanche. J’ai vraiment à cœur d’être à l’avant".

Faut-il avoir peur de ce col mythique ?
"Certes, c’est très long, très dur et le vent peut jouer également les trouble-fête. Cela devrait aller assez vite pour aller au pied de cette belle montée. Mais, dans notre équipe AG2R, nous n’avons pas peur de ce col. Vous savez cela ne va pas être plus dur que l’étape du Grand-Bornand".

Et gagner un 14 juillet, cela donne encore plus d’envie pour un Français ?
"Le 14 juillet donne effectivement encore plus d’envie. En gagner une sur ce Tour ce serait bien, mais le jour de la fête nationale au Ventoux ce serait exceptionnel. Les AG2R sont très motivés. On l’a bien dans la tête. Il faudra avoir la réussite pour être devant. Il n’y a pas de raison que cela se passe mal pour nous".

Pensez-vous qu’une échappée au long cours puisse aller au bout ?
"On ne sait pas comment vont réagir les Sky et Froome. Il à une équipe moins forte que l’année dernière avec Wiggins. Il va falloir à un moment qu’il gère. Il reste une semaine gigantesque. Il faudrait mieux pour lui d’avoir une position attentiste que de faire rouler ses équipiers. La course décidera".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.