Quitter Port-au-Prince à tout prix
Un sac sur la tête, une valise à la main. Des milliers de personnes ont pris la route, ces derniers jours, en direction de la campagne environnant Port-au-Prince. Des milliers de personnes décidées à quitter les ruines de la capitale. Certains rescapés espèrent trouver dans les villages l'eau et la nourriture qui manquent dans la capitale, d'autres craignent les violences ou les épidémies qui menacent Port-au-Prince.
Au même moment, des centaines de survivants se massent devant les grilles des ambassades. Objectif : quitter un pays en ruines, où ils n'ont plus rien, pour assurer leur avenir ailleurs.
Éric Besson, le ministre de l'immigration, s'est exprimé hier sur cette question : les Haïtiens qui viendront se faire soigner en France ou qui ont demandé un regroupement familial n'auront pas besoin de visa.
Insuffisant, répondent les Haïtiens de France. Certains demandent la création d'un statut de protection temporaire, comme l'ont créé les États-Unis. Les Haïtiens présents sur le sol américain au moment du séisme vont pouvoir continuer à vivre et travailler pendant 18 mois aux États-Unis.
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