Péraud entre souffrance et soulagement
Il n’avait pas besoin de ça pour commencer son calvaire. Au départ de Rodez, le peloton avait décidé de jouer des coudes. Quand on a le gauche sérieusement amoché, ça n’aide pas. « Il y a eu une chute et une cassure. Tout le monde voulait être dans l’échappée et ça roulait très vite, raconte Péraud. Je n’ai pas été à la fête pendant les 60 premiers kilomètres. »
Léger décrochage
Heureusement, ça allait se calmer une fois l’échappée bien partie. « Après ça allait un petit peu mieux car le tempo était plus raisonnable, reprend-t-il. En plus l’avant-dernière ascension était vent de face. J’ai réussi à rester dans le peloton et décroché juste avant l’arrivée. » Péraud va maintenant défaire ses pansements pour la nuit avant de remettre ça dimanche. Si la température pouvait redescendre, ça l’arrangerait. « On rêve tous d’un bon orage en ce moment. Les plaies, avec les trous et les vibrations ça fait des frottements. Même sur l’aérodrome j’avais mal. » Vivement le repos mardi à Gap.
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