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Paris-Nice : Primoz Roglic a encore tout perdu, Maximilian Schachmann conserve sa couronne sur la course au soleil

Coup de tonnerre sur Paris-Nice ! Si Magnus Cort Nielsen (EF Pro Cycling) a remporté la huitième et dernière étape de cette édition 2021 dimanche 14 mars, Primoz Roglic (Jumbo-Visma) a encore craqué après avoir été victime de deux chutes avant d'exploser complètement dans le final. Le tenant du titre allemand, Maximilian Schachmann (Bora-Hasngrohe) signe son deuxième succès sur Paris-Nice.
Article rédigé par Quentin Ramelet
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
L'Allemand Maximilian Schachmann (Bora-Hansgrohe), qui a su profiter dimanche 14 mars 2021 des déboires de Primoz Roglic (Jumbo-Visma), signe un deuxième succès consécutif sur la course au soleil. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Cette huitième et dernière étape de Paris-Nice a beau avoir été remodelée et raccourcie à cause du confinement à Nice, la course n'a pas manqué d'offrir son lot de surprises. Après une semaine de démonstration, depuis le départ de Saint-Cyr-L'École, le maillot jaune Primoz Roglic (Jumbo-Visma) a vécu un cauchemar similaire à celui qu'il avait vécu lors de la vingtième et avant-dernière étape du dernier Tour de France. Pour rappel, le jeune Tadej Pogacar avait littéralement fait exploser son compatriote dans le chrono de La-Planche-Des-Belles-Filles pour signer une victoire surprise sur la Grande Boucle tant Roglic avait fait été impressionnant pendant les trois semaines de course. Six mois plus tard, en ce dimanche 14 mars 2021, le Slovène a sans doute réveillé ses pires démons.

 

La journée noire de Roglic

Solide leader avec 52 secondes d'avance sur le tenant du titre Maximilian Schachmann (Bora-Hasngrohe) avant d'arriver à Levens, Primoz Roglic a d'abord été victime d'une chute en début de tracé, dans la périlleuse descente vers Levens, celle qui avait d'ailleurs mis à terre pas moins de 100 coureurs du peloton lors de la première étape du dernier Tour. Si le patron de la Jumbo-Visma est rapidement revenu dans le groupe des favoris, il en est ressorti plutôt amoché, avec la cuisse gauche ensanglantée et à vif. Pour autant, à ce moment-là, à moins de 50 kilomètres de la ligne d'arrivée, le Slovène ne semblait pas en difficulté et largement capable de gérer son avance pour aller signer son premier triomphe sur Paris-Nice.

Mais c'était sans compter sur un nouvel incident, vraisemblablement mécanique, à 24 kilomètres du terme qui a définitivement scellé le sort  du malheureux Primoz Roglic qui a touché le bitume une deuxième fois en moins de deux heures. En perdition, et étrangement abandonné par ses coéquipiers, le vainqueur des deux dernières éditions de la Vuelta est arrivé avec plus de trois minutes de retard sur le vainqueur du jour, Magnus Cort Nielsen (EF Pro Cycling). "Nous sommes déçus, bien sûr, mais le monde ne va pas s'arrêter de tourner", a déclaré le numéro un mondial.

"Ce n'est pas la course que nous espérions évidemment. Mais on doit regarder vers l'avenir. J'ai commis des erreurs. J'ai été blessé à l'épaule gauche dans la première chute. Puis je suis tombé de nouveau. J'ai essayé de revenir, je me suis donné à fond, dans un combat avec moi-même, mais ce n'était pas possible de rentrer", a expliqué le Slovène de l'équipe Jumbo. Une nouvelle énorme désillusion pour l'un, mais une aubaine pour l'Allemand Maximilian Schachmann. Ce dernier n'en demandait pas tant, et a pu gérer les derniers instants de cette ultime étape, pleine de rebondissements, avec sérénité avant de signer son deuxième succès consécutif sur la course au soleil. "Je ne sais pas si je peux être heureux, ce n'est pas sympa de gagner comme celames sentiments sont partagés parce que Roglic a chuté, et même deux fois" a sobrement réagi le leader de la Bora - Hansgrohe, 

Marc Cerrone (RADIO FRANCE / JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT)

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