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Nibali: "On est dans un cyclisme meilleur"

Le cyclisme a changé, a estimé ce jeudi le maillot jaune du Tour de France, l'Italien Vincenzo Nibali, interrogé sur le sujet du dopage. "Il y a les contrôles inopinés, le passeport biologique... On ne peut pas dire que le cyclisme n'a pas changé, on est dans un cyclisme meilleur", a-t-il dit.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Vicenzo Nibali (Astana) (DAVID STOCKMAN / BELGA MAG)

Qu'avez-vous à dire sur le passé de deux dirigeants de l'équipe Astana,  Alexandre Vinokourov et Giuseppe Martinelli, par rapport au dopage ?
"J'ai une bonne relation avec Martinelli. C'est grâce à lui si j'ai pu  me rapprocher d'Astana, une équipe qui a beaucoup investi sur le groupe italien  pour donner de la crédibilité. L'embauche de Paolo Slongo (son entraîneur,  ndlr) a été déterminante. On a travaillé ensemble en équipe nationale alors que  j'avais 17 ans. Dans le passé, des erreurs ont été commises, et par beaucoup de  coureurs. Il faut laisser maintenant le passé, donner de la place aux jeunes  qui ont la volonté de changer. Il y a les contrôles inopinés, le passeport  biologique... On ne peut pas dire que le cyclisme n'a pas changé, on est dans  un cyclisme meilleur. Il y a toujours quelques cas isolés, il y en aura  toujours. Je ne veux pas me faire le porte-parole du peloton mais je peux dire  que la volonté de changer existe."
   
Vous semblez être à un poids idéal. Quel est-il ?
"Cela a été difficile d'arriver à ce poids. Dans les courses, le médecin  me faisait monter sur la balance et me disait à chaque fois 'Vincenzo, il faut  travailler'. J'ai fini par arriver à mon poids de forme avant le départ du  Tour. Quel est-il ? (hésitation). 64 kilos, le même qu'au Giro (2013)."
   
Comment se présentent les Alpes pour vous ?
"Je n'ai pas fait la reconnaissance de ces cols. Il me semble que c'est  surtout la seconde journée qui est à redouter. Le premier jour, tout le monde a  de l'énergie, le second on paye les efforts. Je suis certain que mes  adversaires attaqueront. Mais si je peux gagner quelques secondes, je le ferai.  Il faudra contrôler. Je suis très confiant, mon équipe est bien préparée.  Fuglsang, Kangert, Scarponi, peuvent beaucoup donner en montagne."

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