Monier dans la cour des grands...
Momonne, comme on le surnomme dans le peloton, est apparu sur le devant de la scène lors du dernier Giro en enlevant la 17e étape. Monier, se définit comme "un pur Auvergnat", marié voici cinq ans à une Chinoise qui était étudiante à Clermont-Ferrand. Tous deux, établis dans la préfecture du Puy-de-Dôme, ils sont les parents d'une petite Chloé.
Passé professionnel en 2004 chez Cofidis, après s'être signalé sur piste et dans les contre-la-montre, ce coureur de 1m88 et 77 kg explique que ses débuts ont été difficiles. "J'ai commencé le vélo à 17 ans. Je suis passé pro après quatre ans et c'était peut-être un peu trop tôt. Je n'avais pas le niveau, j'ai failli redescendre chez les amateurs", explique le double champion de France de poursuite.
"A force d'entraînement, ça commence à bien aller depuis trois-quatre ans et j'ai des résultats depuis deux ans. Depuis deux ans, je me découvre des talents de grimpeur. J'arrive à bien passer les bosses. Je n'ai pas la 'giclette' pour les courses d'un jour. Je préfère les courses par étapes.", précise le coureur de 27 ans.
Depuis le début du Tour, Monier enchaîne les bonnes performances. Premier tricolore lors du prologue à Rotterdam (38e), il a limité la casse lors de létape des pavés. Et depuis deux jours dans les Alpes, il impressionne en suivant le rythme des plus grands. "Dans le col de la Ramaz cela a été difficile. Nous n'étions plus qu'une quarantaine. Je me suis accroché mais quand les Astana ont embrayé, cela est devenu difficile. Je vais essayer de faire le maximum au jour le jour. On verra bien", précise-t-il.
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