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Mondiaux de cyclo-cross : un "moteur caché" découvert dans le vélo d'une concurrente belge

Ce premier cas avéré de tricherie mécanique dans le cyclisme de haut niveau a été confirmé ce dimanche matin par le président de l'Union cycliste internationale. La concurrente mise en cause est la Belge Femke Van den Driessche.
Article rédigé par Laxmi Lota
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Brian Cookson, le président de l'UCI a confirmé cette première fraude mécanique © maxPPP)

 "Nous pensons clairement qu'il y a eu fraude technologique, il y avait un moteur caché". C'est ce qu'a déclaré ce matin Brian Cookson au cours d'une conférence de presse. Le vélo suspect avait été saisi samedi. Jusque-là, la rumeur de l'existence de moteurs électriques cachés avait circulé. Sans jamais être prouvée. 

"A tous ceux qui veulent donc tricher, nous avons envoyé hier un message clair: nous allons vous attraper et nous allons vous punir, parce que notre technologie pour détecter ce type de fraude semble fonctionner ", s'est félicité le président de l'UCI. 

"Ce n'est pas mon vélo!"

“Je ne sais pas ce qui s'est passe, ce n'est pas mon velo ”, a juré la jeune concurrente belge de 19 ans, Femke Van den Driessche, devant les caméras de télévision. Pour le sélectionneur national, “c'est un scandale, de plus, lors de mondiaux en Belgique ”, a affirmé Rudy de Bie, “choqué ”. La compétition de cyclo-cross est un évènement très populaire dans le nord du pays, où c'est la stupéfaction. ”Je n'ai jamais pensé que de tels agissements étaient possible s”, a ajouté le sélectionneur. La jeune espoir, visée par l'enquête, a dû abandonner en fin d'épreuve hier pour cause d'ennui mécanique. Ce dopage technologique risque de coûter cher à l'athlète et son équipe : une suspension de minimum 6 mois et une amende entre 18.000 et 180.000 euros, jusqu'à 900 000 euros pour son équipe.

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