Marc Sergeant : "On avait la bonne stratégie"
Question : Il fallait être dans le bon groupe pour gagner aujourd’hui
Marc Sergeant : « On a fait le groupe avec Wellens puis Tony (Gallopin) qui a fait un travail exceptionnel. Il y avait un groupe de 25 coureurs. On avait trois coureurs. J’aurai préféré quatre mais quand il y a le leader, aucun souci. A un certain moment, c’était plus une bataille pour le classement général. Clairement devant, c’était BMC, Sky et Tinkoff. C’était pour eux le bon moment pour prendre 1’30’’ sur leurs rivaux. On en a profité car c’était à eux de rouler. C’était la bonne stratégie. »
Q : Il y avait pourtant plus d’équipiers pour Cavendish
MS : « J’étais content quand j’ai vu Gallopin faire le dernier kilomètre à côté des Etixx. Cavendish est passé devant et Greipel a pu prendre sa roue. Si c’est Cavendish dans ta roue, c’est quand même dangereux. De l’autre côté il y avait Sagan. C’était quand même un sprint très beau, très clair. »
Q : Quelle régularité pour Greipel sur le Tour de France
MS : « Depuis 2011 il gagne au moins une étape. Il y en a peu qui peuvent dire ça. »
Q : Vous aviez vu cette possibilité lors de la découverte du parcours ?
MS : « En novembre, à la présentation, j’avais dit qu’il y aurait un sprint massif mais massif à moins de 30 coureurs. Ils étaient 24. »
Q : C’était le scénario idéal pour votre équipe ?
MS : « André a besoin d’espace pour s’exprimer. Il n’aime pas trop quand ça frotte. Alors oui c’était vraiment idéal. »
Q : Quand il y a des bordures, les Belges sont souvent dans le coup. Une question d’ADN ?
MS : « Ça ne vient pas comme ça. Mercredi on a fait les 100 derniers kilomètres. C’était difficile avec la police ici parce qu’il faut respecter les règles. Ce n’était pas évident mais on l’a fait quand même. Ça paye aujourd’hui. »
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