Les Saxo de Contador relancent le Tour
"Ce n’était pas prévu. C’est le genre de situation qui ne se prévoit pas. On ne pensait déjà pas que les Omega-Pharma allaient accélérer au bout de 50 kilomètres. Et de plus, que l’écart allait vite se creuser et que le vent allait entrer dans le jeu dans cette partie là", raconte exténué Nicolas Roche.
Roche: "On est venu pour un objectif commun"
"Cela s’est fait au feeling. On s’est regardé et on a vu qu’il y avait une brèche. Alberto a dit on y va… Et on a tous roulé à fond. On avait toute la semaine montré que l’on roulait groupé. Aujourd’hui c’était l’occasion d’essayer. A 4 minutes derrière au général, on devait se tenter des choses. J’étais fier d’être dans le coup devant. C’était excitant de rouler et d’entendre l’écart devant", ajoute l’Irlandais.
Un Nicolas Roche qui estime que le Tour est loin d’être fini. "On n’a jamais eu le moral à terre même si Alberto a légèrement souffert dans les Pyrénées. Mais vous savez Alberto a gagné ses grands Tour dans la dernière semaine". "Il faut garder la tête haute. On est venu pour un objectif commun. On a tous mis nos ambitions personnelles de côté pour Alberto. Je fais un travail d’équipier en gardant en tête que c’est jouable", conclut-il.
Vidéo : Roche explique le coup des Saxo
Mauduit : "Le moral des SKy n’est pas encore atteint"
Pour sa part, Philippe Mauduit, le directeur sportif de la Saxo-Bank, se montre heureux mais également prudent. "On n’a pas encore trop déstabilisé les Sky. Ils ont encore 3 minutes d’avance au général. Cela reste un matelas confortable. Leur moral n’est pas atteint. On a fait aujourd’hui une course superbe mais demain on peut se planter. Il faut relativiser, cela reste du sport ".
"Quand Valverde a crevé nous n’avons pas bougé. C’est seulement quand c’était fini pour lui, à 2"30 de retard, qu’une autre course a commencé. Là on avait le droit d'entrer dans le jeu", explique le technicien français. " Vous savez ma devise principale est de respecter l’adversaire. Et de ne pas faire ce que l’on aimerait pas que l’on nous fasse".
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